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d'Urre et ... d'Eurre
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d'Urre et ... d'Eurre

VIP-Blog de atouteurre
leroux-bred-jm@orange.fr

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  • Créé le : 09/04/2010 09:14
    Modifié : 16/05/2025 17:26

    Garçon (75 ans)
    Origine : 26400 Eurre
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    Nos poilus morts en 1916

    13/11/2017 20:24

    Nos poilus morts en 1916


    Classe 1916 prêt de madame ACHARD Monique, scan Jm LEROUX

     

    11 novembre 2016

     

    1916, c’est l’année terrible des combats de Verdun et de la Somme où nos soldats endurent les pires misères mais se battent vaillamment.

     

    BRUCHON Romain Clément né en octobre 1894 à Bozas en Ardèche de Jean Baptiste Romain et de PONCON Marie Germaine. D’abord ajourné pour faiblesse en 1914, il est déclaré apte  et part avec la classe 1915. Il rejoint le 111ème Régiment d’Infanterie d’Antibes le 18 décembre 1914 pour y apprendre les rudiments nécessaires à tous militaires. Le soldat BRUCHON Romain passera ensuite au 415ème Régiment d’Infanterie, à sa création en mars 1915, puis il sera affecté au 141ème Régiment d’Infanterie où il trouvera la mort sur le champ de bataille  de Haucourt Malancourt dans la Meuse. Porté disparu, il sera déclaré « Mort pour la France »  le 22 mars 1916 par jugement du tribunal de Die du 24 mai 1921. En fait, le 141ème Régiment d’infanterie se trouve sur Verdun depuis février 1916. Il tient le mamelon d’Harcourt sur le front Malancourt  Bethincourt non loin du Mort Homme avec pour mission « Tenir ».

    Le 23 mars le régiment est retiré de la bataille ayant perdu plus de 600 hommes.

     

    MAZARD Paul Léon né à Upie en novembre 1877, de constitution fragile, il est réformé du 75ème Régiment d’infanterie en 1901. En avril 1913 il se marie à Eurre, avec BARACAT Marie.  La mobilisation générale le rend apte à 37 ans et il rejoint le 111ème Régiment d’Infanterie de Montélimar dès le 3 août 1914.

    Le 20 novembre 14, alors que son épouse donnait naissance à la petite Juliette, Paul se trouvait dans les tranchées d’Avocourt (Meuse).

    En mars 1916 il se trouve dans les bois de Malancourt. Les pertes sont sévères et le régiment reçoit sans cesse des renforts. Le 23 mars, son régiment est pratiquement anéanti. Paul survit à cet enfer mais quelques jours plus tard, le 10 avril 1916, il trouve la mort, lors d’un bombardement, sur le champ de bataille de Massiges  (marne) dans la tranchée Famin au sein de la 1ère Compagnie.

     

    VALETTE Adrien Léon né en 1891 à La Rochette, orphelin de mère depuis  1900 et de père depuis 1908, il vit chez son tuteur et frère  VALETTE Henri dont il est le domestique de ferme à la Mourière commune de Vaunaveys. Incorporé au 17ème Régiment d’Infanterie d’Epinal en octobre 1912, caporal en novembre 1913, au moment de la mobilisation générale, il est nommé sergent. Jusqu’en avril 1915, il sera partout où son régiment le conduira et le 23 avril il passera au 158ème R I sur la frontière des Vosges. Peu de temps après il passera au 24ème RI et sera en Artois sur les collines de SOUCHET et de VIMY. Là il sera affecté au 405ème Régiment d’Infanterie, toujours dans le Pas de Calais jusqu’en mars 1916. Puis se sera VERDUN où il trouvera la mort sur le champ de bataille le 22 juin 1916 en défendant le fort de Souville.

     

    FRANCOIS Louis Séverin né en 1879 à Bouvante. Il accomplit son service militaire au 140ème Régiment d’Infanterie de Grenoble. Agriculteur en 1911, venant de se marier ave une fille Briançon, il s’installe à Eurre au quartier de Brette. 3 enfants naissent au foyer.

    A la mobilisation il rejoint le 111ème Régiment d’infanterie territoriale de Montélimar.

    Le 20 novembre 1915 il est muté au 202ème Régiment d’Infanterie qui se trouve, alors, en champagne  à quelques kms de Reims, dans les abords du village de Prosnes où il subira deux attaques au gaz asphyxiant.

    En juillet le 202ème, au sein de la 120ème Brigade, reçoit l’ordre de défendre l’ouvrage de Thiaumont, un fort à quelques kms de Verdun. « Tenir »  sera leur plus belle motivation et dans les combats du 3 et 4 juillet, les poilus n’auront de cesse, malgré les pertes cruelles et lourdes, de défendre, coûte que coûte, l’ouvrage de Thiaumont.

    Le 4 juillet  1916 FRANCOIS louis donnait sa vie pour la Patrie. Le 9 août l’ordre du jour de la 120ème Brigade citait Louis et lui attribuait la croix de guerre avec étoile de bronze en ces termes :

    « a montré les plus belles qualités de bravoure, de sang froid et d’abnégation au cours des 3 et 4 juillet 1916 malgré le bombardement auquel sa section était soumise, n’a cessé d’assurer le service de sa pièce donnant à ses camarades le plus bel exemple d’énergie morale. Est tombé glorieusement au cours des combats du 4 juillet. »

     

    PINET Jean Louis de la classe 1893  est né à Grâne. Il fait son service militaire au 111ème rég  territorial d’Infanterie de Montélimar mais il est renvoyé dans ses foyers en 1896 car il est l’ainé d’une Veuve. En effet il a perdu son père en 1874 alors qu’il avait 8 mois. Sa mère s’est remariée avec Frédéric SIBEUD un Eurrois, lui-même décédé en 1896. Cultivateur à Montoison puis dans notre commune dès 1901. Après son mariage à Arlebosc en aout 1902, il s’installe à Eurre quartier des Meaux et le couple aura deux enfants.

    La mobilisation le rappelle à Montélimar puis le 7 novembre 1914 il est affecté au 107ème Régiment Territorial d’Annecy.

    A sa dissolution en février 1916, il passera au 24ème Régiment d’Infanterie, unité combattante. Là, au sein de la 6ème Compagnie, il participera à la défense du Fort St Michel au N-E de VERDUN. Le 19 juillet 1916 il est inscrit comme tué à l’ennemi sur le journal de marche du régiment sur le témoignage de deux poilus, eux même blessés pendant cette journée.

     

    BOUQUET Henri Alexandre né le 6 novembre 1888 à Eurre fils de Joseph Alexandre et de Rey Marie Sophie, cultivateur. En 1911, il se marie à Allex avec CHAUVIN Marie Célina. A la mobilisation, il rejoint son régiment qui vient de se former à Lyon le 2ème régiment de Dragons. C’est un régiment de cavalerie mais pendant la première guerre mondiale, il  combattra à pieds

    Henri Alexandre participera à la bataille de la Trouée de Charmes en Lorraine et à la bataille d’Ypres en Belgique. En 1915 ce sera la deuxième bataille de Champagne. Le 27 décembre 1915, le régiment se trouve près de Lunéville et Henri Alexandre est muté au 156ème Régiment d’Infanterie. Il est affecté à la 8ème compagnie. En février et mars 1916, il participe aux combats en Lorraine puis sur Verdun où son régiment accuse des pertes de 1200 hommes sur la Côte du Poivre  puis 800 hommes sur la côte 304 en avril. De juin à août  le régiment se trouve dans la Somme dans la région de Maurepas, célèbre pour ses grandes étendues boueuses.

    Le 2 juillet les sections de la 8ème compagnie sont étalées le long du « Ravin d’Hardecourt » près du « Bois sans Nom ». L’attaque se dirigeait vers Maurepas mais le bombardement intense des allemands et les difficultés du terrain firent de cette journée un désastre avec la perte de 4 officiers et de 35 hommes et faisant 73 blessés. C’est ce jour que BOUQUET Henri Alexandre, 28 ans,  perdit la vie sur le champ de bataille d’Hardecourt aux bois petit village de SANTERRE. Quelques mois plus tard, un de ses cousins germains, BOUQUET Edouard Gustave, instituteur de Bouc Bel Air et sergent au 298ème RI,  trouva la mort à 25 ans, dans la défense du Fort de Vaux à Verdun.

     

     

    BOST Paul Antonin agriculteur, fils d’agriculteur,  est né le 11 avril 1880 à Vaunaveys,

    Peu après 1911, encore célibataire, il s’installe, avec ses parents déjà âgés, sur la commune de Eurre et le 30 mai 1914 il est mentionné sur sa fiche matricule individuelle, domicilié quartier des Siquets.

    le 2 août 1914 pour cause de mobilisation générale, il rejoint le 14ème Bataillon de Chasseurs à pieds à Grenoble.

    Le 3 au soir, les ordres sont donnés pour l’attaque du 4 septembre 1916, ainsi que les ordres de mise en réserve de SA Brigade de Chasseurs dès le 5 septembre.

    La main protectrice qui avait jusque là sauvegardé Paul Antonin, n’était pas au rendez-vous et Paul Antonin sera tué pendant cette attaque du 4 septembre 1916 dans le bourbier de la campagne Picarde à Maurepas en essayant de prendre la « tranchée de l’hôpital ». Il était âgé de 36 ans.

     

    RAPINE Louis Romain né en janvier 1890 à Toulaud en Ardèche. En 1910 il est garçon de café à Romans sur Isère et part faire ses trois années de service militaire à Briançon au sein du 159 Régiment d’Infanterie Alpine. Peu de temps après son retour à la vie civile, c’est la Guerre. Il rejoint son régiment le 159 dès le 4 août  et il est nommé caporal le 23 juin 1915.

    Le 28 décembre 1915, il est cité à l’ordre du Régiment et reçoit la Croix de Guerre sous les termes suivant :

    « Sur le front depuis le début de la campagne, s’est conduit brillamment dans toutes les actions auxquelles le Régiment à pris part et notamment aux attaque du 9 mai et du 25 septembre 1915 »

    En mai le régiment se trouvait au sud de Nancy et en septembre dans le Pas de Calais  près de Souchez au tristement célèbre « Cabaret  rouge ».

     Un an après, en ce 4 septembre 1916, l’attaque fut déclenchée à 14 h  vers le Boyau Maurice mais à 16 h ne pouvant se maintenir sur les positions acquises du fait des tirs ravageurs des mitrailleuses allemandes, le retour au point de départ était nécessaire. Le commandement ordonna une préparation d’artillerie pour attaquer de nouveau et boucher les brèches devant Barleux. Mais les reconnaissances  effectuées montrèrent que l’ennemi avait reçu des renforts en personnel et surtout en mitrailleuses. L’attaque n’aura pas lieu car les pertes du régiment s’élevaient déjà à 21 officiers et 450 hommes dont notre caporal RAPINE Louis Romain.

     

    BELLIER Adrien Auguste  né à Crest le 3 mars 1897, vivait avec ses 4 autres  frères et sœurs chez ses parents, dans leur ferme du quartier des Meaux. En janvier 1916, il est incorporé au 163ème Régiment d’Infanterie d’Antibes où il va faire ses classes et apprendre la dure vie de soldat

    Le 8 novembre il passe au 321ème Régiment d’Infanterie qui se trouve, à cette période, à Douaumont.

    Ses destinées l'appellent à insérer des pages de gloire dans l'épopée de Verdun. Fleury-

    Douaumont-Bezonvaux marquent les dures et célèbres étapes de son nouveau séjour dans cette région. Douaumont, coin précieux de la terre française devenu un symbole de défaite ou de victoire, Douaumont vaut au régiment une citation à l'Ordre de l'Armée :

    Bezonvaux, c'est l'heureuse journée où le régiment, complétant son bel exploit du 24 dernier, enlève de haute lutte tous ses objectifs et ne s'arrête qu'après avoir établi ses nouvelles lignes au delà de Bezonvaux. Pour la deuxième fois, le 321e, en mettant Verdun à l'abri d'un retour offensif, a bien mérité de la Patrie. Une nouvelle citation à l'Armée et la fourragère lui sont accordées 

    le  16 décembre 1916,  les divisions de soutient se rapprochent et commencent leur montée en secondes lignes.

    Dés l'aube, les Allemands entament un violent bombardement présageant une attaque. Elle se déclenche dans la journée entre les Chambrettes et le bois des Caurrières. Cependant, malgré leur ténacité, les assaillants ne parviennent pas à passer les lignes françaises. Les Poilus entendent bien conserver les positions qu'ils sont parvenue à reconquérir la veille.

    La nuit arrive avec une brusque chute de la température. Les conditions deviennent extrêmes dures et beaucoup d'hommes doivent être évacués pour pieds gelés.
    Témoignage de Bastien FEICE, soldat au 4e Zouaves : " C'est à la fin de l'attaque que commença notre véritable calvaire. La neige qui tombait sans arrêt depuis deux jours, s'arrêta pour faire place à un froid des plus rigoureux. Le thermomètre était descendu à - 20°.
    Ceux d'entre nous que les obus et les balles avaient épargnés n'étaient plus, à l'aube, des hommes, mais des formes, des silhouettes glacées, boueuses et presque sans vie. Tous, ou presque tous, nous avions les membres gelés, les uns les mains, les autres les pieds, sans compter ceux, nombreux, ayant les deux jambes gelées. Personnellement,
    j'eus les pieds gelés au premier de gré. Pour atteindre le poste de secours, distant de 1 500 mètres environs, il me fallut près de quatre heures. "

    Ce 16 décembre BELLIER Adrien est disparu, au bout d’à peine 1 an de service dans la guerre.  Il avait 19 ans et demi, c’est le plus jeune de nos poilus inscrit sur ce monument. Ce n’est qu’en juillet 1921 que le tribunal de Die  fixa sa mort  au 16 décembre 1916.

     

    Ces 9 enfants d’EURRE disparus en l’année 1916  portent à  23  le nombre des  « Mort pour la France » de la commune.






    Nos poilus morts en 1916 (suite 01)

    13/11/2017 20:31

    Nos poilus morts en 1916 (suite 01)


    Tombe individuelle 1321 de BOST Paul Antonin dans la nécropole nationale de MAUREPAS (80)

    photo Jean Michel LEROUX 4 novembre 2009






    Nos poilus morts en 1916 (suite 02)

    13/11/2017 20:35

    Nos poilus morts en 1916 (suite 02)


    photo sur céramique PINET Jean Louis monument aux morts de la commune. Photo de Jm LEROUX 29 mars 2007.






    Nos poilus morts en 1916 (suite 03)

    14/11/2017 17:02

    Nos poilus morts en 1916 (suite 03)


    BELLIER Adrien Auguste : scan du cadre familial  BELLIER avec leur aimable autorisation. Juin 2014






    Nos poilus morts en 1917

    14/11/2017 17:10

    Nos poilus morts en 1917


    Classe 1917 prêt de madame GENCEL Yvette scan de Jm LEROUX, juin 2010.

     

    11 novembre 2017 

    L’année1917 voit trois noms de nos compatriotes s’ajouter à la liste des 23 précédents morts pour la France de notre commune :

     

    BLAIN Paul Alcide né le 10 janvier 1896 à  MONTOISON,  fils de Jean Alcide  et de  Marguerite CLAUZIER,  cultivateurs dans la plaine à Eurre.                           

    De la classe 1916, il rejoint le 157ème Régiment d’Infanterie de GAP  le 8 avril 1915.

    Ce sera la Lorraine puis  VERDUN  et enfin les Vosges.

    Le 23 septembre 1916, Paul Alcide rejoint le 279ème Régiment d’Infanterie dans la Somme où le régiment a été transporté après VERDUN.

    Le régiment réalise une avance appréciable lors de la reprise de l’attaque vers le Mont Saint Quentin. Puis, quelques mois plus tard, de BARLEUX dans la Somme le 279ème RI descend vers SOISSONS et COMPIEGNE et organise le secteur de MOULINS SOUS TOUVENT dans l’Oise.

    En mars 1917, alors qu’on s’attendait à une offensive allemande, ceux-ci pensent plutôt à reculer. Dès lors, les coups de mains français se multiplient.

    Le 13 mars, c’est dans une de ces actions que BLAIN Paul Alcide est tué. Il est enterré à QUENEVIERES dans le cimetière national de TRACY LE MONT, en tombe individuelle, carré D, emplacement 76.

                              

    MARCEL Maurice Alfred né le 16 novembre 1894 à ALLEX,  fils d’Eugène Auguste  et de   Marie Valentine VINCENT,  cultivateurs à EURRE, quartier Pychebrand.  

    En décembre 1914 il rejoint son affectation au 157ème Régiment d’infanterie de GAP ; Blessé le 29 mars 1916 pendant la défense de VERDUN, il est muté en octobre au 175ème Régiment d’infanterie et part en Orient dans le secteur de SALONIQUE en Grèce.

    Il participe à la deuxième campagne de Serbie et d’Albanie au sein de la 9ème compagnie.

    Son régiment participe aux combats  de MONASTIR en janvier 17 et continu le mouvement dans un pays de montagnes, inconnu et particulièrement pénible. [Capitale d’un territoire  de l’empire Ottoman qui s'étend principalement en Macédoine.  (BITOLA.]

    Début septembre, alors que le régiment se porte vers KORITZA, puis vers une rivière du sud de l’Albanie, le Devoli, il est transféré à l’hôpital temporaire n°7 de Salonique où il décède le 5 septembre 1917 à 1 h 45 des suites d’une blessure par éclat d’obus dans le dos.

    Ce n’est qu’en novembre 1920 que la transcription de son décès pour la France est mentionnée sur le registre d’état civil.

     

    PISTON Camille né le 1er octobre 1879 dans la plaine  à EURRE,  fils de Raymond  et de  Marie LIZOT  cultivateurs à  VAUNAVEYS.   Marié à Joséphine CHAMBONCEL il est père d’un fils  Camille Joseph et possède une ferme aux Ayasses. 

    A la mobilisation  il rejoint son régiment à Granville  le 2ème Régiment d’Infanterie. Mais c’est dans les rangs du 202ème Régiment d’Infanterie de réserve qu’il gagne la Belgique. Puis ce sera la Marne avec les combats de la Ferme de Moscou et de Prosne près de Reims.

    En 1915, il participe à la deuxième bataille de champagne puis en 1916, toujours dans la Marne pour être envoyé sur la défense de Verdun.

    De nouveau dans la Marne de janvier à septembre 1917, il est blessé dans les combats du Mont Cornillet sur la commune de Moronvillier à 20 kms de Reims   et il trouve la mort le 6 septembre 1917 à l’ambulance 7/4 de Suippes.     

     Son épouse récupérera sa dépouille et le ramènera  ici à Eurre pour qu’il repose parmi  les siens.

    Sa tombe étant en état d’abandon, la municipalité fit mettre ses restes dans le carré militaire à l’occasion des cérémonies du 8 mai 2010.

     

    En novembre 2018, vous retrouverez l’histoire abrégée des cinq derniers Eurrois tombés sur le champ d’honneur, en 1918…..






    Nos poilus morts en 1917 (suite)

    14/11/2017 17:15

    Nos poilus morts en 1917 (suite)


    PISTON Camille photo sur plaque de marbre blanc : Carré militaire cimetière de EURRE.

    Photo Jean Michel LEROUX, février 2007.






    Nos poilus morts en 1918 (a)

    20/11/2018 07:17

    Nos poilus morts en 1918 (a)


    Ils sont déjà 26 qui ont donné leur vie pour la Patrie. Cette année 1918 s’annonce encore meurtrière car 5 Eurrois vont encore périr malgré l’armistice qui survient ce 11 novembre.

    VALETTE Marcel Joseph, né en 1898 à La Rochette, est garçon de buffet à Paris quand il est mobilisé. A 13 ans, Henri Valette cultivateur à La Rochette le laisse orphelin car il a déjà  perdu Vallon Joséphine  sa maman  alors qu’il n’avait que deux ans. Il est alors mis sous tutelle chez un oncle, granger au Courrier à Eurre.

    De la classe 1918, il est mobilisé le 15 avril 1917 et rejoint le 159ème Régiment d’infanterie à Briançon. Après 3 mois de formation militaire, il est muté au 55ème Régiment d’Infanterie qui se trouve en Lorraine et garde un secteur assez vaste aux abords de Metz.  Cette période de tranchées est marquée par un travail actif d’organisation et par une incessante vigilance.

    Le 24 mars 1918 il est affecté au 412ème Régiment d’Infanterie qui se trouve du côté de Compiègne.

    Le 10 avril, les allemands déclenchent une offensive en vue d’arriver sur Paris.

    Les Français résistent, moins de 80 mètres séparent les deux lignes de front.

    Le 14 mai, le régiment fait mouvement vers le Pas de Calais, puis le 3 juin, il est de retour sur la rivière l’Ourcq afin de renforcer les troupes pour contre carrer la ruée allemande sur la Marne et vers Paris.

    Le 10 juin, 5 divisions misent à la disposition du Général MANGIN prononcent une contre attaque sur la région du Matz afin d’arrêter les allemands.

    Le 412ème est aidé dans sa tache par les chars d’assauts « St Chamond » et par un bombardement intensif.

    Vers 18 h le front se stabilise et ordre est donné de tenir la place en vue d’une reprise de l’attaque le lendemain vers 3 h 00.

    C’est dans cette journée des combat de Saint Maur, quartier du village de GOURNAY sur Aronde dans l’Oise que Marcel VALETTE fut blessé et évacué vers l’hôpital complémentaire n° 43 de Beauvais. Il y devait décéder, le 11 juin 1918, de sa blessure au thorax. Il avait 20 ans.

    Il a été enterré dans le carré militaire de Beauvais, en tombe individuelle 489.

     






    Nos poilus morts en 1918 (b)

    20/11/2018 07:19

    Nos poilus morts en 1918 (b)


    REY Casimir Henri, né le 26 novembre 1889, fils d’Antoine Casimir et de Pauline MOTTET, agriculteurs au quartier Pychebran. A 12 ans, il perd sa maman. De 1910 à 1912 il accomplit son service militaire et à la mobilisation, il rejoint son régiment, le 157éme d’Infanterie, à Gap.

    De la haute vallée de l‘Ubaye, le régiment part pour Belfort, puis l’Alsace et les Vosges. Deux mois plus tard il est en Woëvres puis en Belgique.

    En 1915, il participe à la bataille de la Woëvres puis aux combats des mines.

    En 1916 il est à Commercy puis à VERDUN. En juin il repart dans les Vosges et participe à l’attaque de nuit du piton retranché appelé le « pain de sucre ».

    Aux premiers jours de 1917, le 157ème Régiment d’Infanterie s’embarque pour l’Orient et rejoint la Salonique (Grèce, Albanie, Macédoine).

    Après quelques rudes combats victorieux mais harassants, le régiment arrive en Grèce début juin 1917.

    Soleil de feu, nuées de moustiques, chaleur accablante suivie de pluies diluviennes et de froid font que le soldat ne se repose pas et que la fatigue dépasse les limites des forces humaines.

    De fin septembre à mi février 1918 c’est un retour aux tranchées. Le climat et les maladies ont raison, chaque jour, des natures les plus résistantes. Le ravitaillement est incertain et le service de santé débordé.

    Le 23 avril 1918 le Caporal Rey Casimir est rapatrié pour maladie, hospitalisé à Nice puis il rejoint le dépôt du régiment c'est-à-dire Gap.

    Le 5 aout son état nécessite une hospitalisation à l’hôpital complémentaire n°1 du lycée de Gap où il décède le 8 septembre 1918. Il avait 29 ans.

    Son corps sera inhumé dans le carré militaire du cimetière de Gap.

     






    Nos poilus morts en 1918 (c)

    20/11/2018 07:21

    Nos poilus morts en 1918 (c)


    BRUNET Gustave Sylvain, né le 21 mars 1880  à Eurre au quartier Les Sables fils d’Auguste et de MORIN Rhéat Silvie, agriculteurs.

    Il accomplit son service militaire de novembre 1901 à septembre 1904 au 140 ème Régiment d’infanterie de Grenoble et sera  nommé Caporal.

    Il se marie en 1908, à Crest, avec VIGNON Marie Louise.

    Début 1909 le couple habite à Valence quartier Châteauvert puis de juin 1909 à 1915, Lyon.

    Gustave est réformé en 1912 par la Commission spéciale du Rhône pour fractures multiples et gène fonctionnelle de l’avant bras gauche.

    Le 23 février 1915, il est mobilisé et rejoint le 29ème Régiment d’Infanterie d’Autun.

    Le 29ème Régiment d’Infanterie qui se trouve alors dans la Meuse, à proximité de Commercy, reçoit le 15 mars 1915, un renfort de 73 hommes dont notre Gustave faisait certainement partie.

    Une citation du 29ème  Régiment d’Infanterie résume le parcours de Gustave

    « Excellent régiment qui, depuis le début de la campagne, s'est signalé en toutes circonstances : en 1914 et 1915, en forêt d'Apremont et Woëvre ; en 1916, aux Éparges ; en 1917, aux attaques en Champagne du massif de Moronvillers ; en fin d'avril à août 1918, dans la région de Montdidier, particulièrement les 9 juin, 19 juillet, 9 et 11 août. Vient de donner la preuve, pendant six mois de la plus belle endurance, en fournissant, du 30 mars au 12 octobre 1918, dans des conditions spécialement pénibles, des efforts continus, montrant les meilleures qualités offensives.

    Du 8 au 10 septembre, formant avant-garde de la division dans la région sud de Saint-Quentin, a réalisé une progression de 9 kilomètres en faisant tomber de forts points d'appui dans des conditions parfois très dures, puis, au cours d'une avance de 20 kilomètres effectuée par sa division jusqu'au 12 octobre, a exécuté de vigoureuses et brillantes attaques, particulièrement du 29 septembre au 2 octobre, où il a livré, à Urvillers, des combats acharnés qui lui ont valu, avec la prise de cette position très solidement fortifiée, la capture de trois cent cinquante prisonniers environ (de cinq régiments de deux divisions différentes) et d'un matériel important, dont treize minenwerfers, soixante-sept mitrailleuses, dix-huit mitraillettes et vingt et un fusils antitanks. »

     

    C’est dans cette journée de combat du 29 septembre que le caporal BRUNET Gustave, 38 ans, a été tué face à l’ennemi.

     

    Il est inhumé dans la nécropole nationale de Saint – Quentin dans l’Aisne. Tombe individuelle  2480.

     






    Nos poilus morts en 1918 (d)

    20/11/2018 07:23



    MOULIN Emmanuel Ferdinand, c’est le plus ancien des soldats de Eurre, il est né à Upie le 11 septembre 1872 et avait donc 46 ans quand il est décédé, des suites de ses blessures, à l’hôpital complémentaire 26 de Lyon.

    Fils de Pierre MOULIN et de Rosalie LONG, agriculteurs à Montmeyran, Il accomplit son service militaire au 14ème Régiment de Chasseurs à cheval de Valence de 1893 à 1896.

     Entre 1900 et 1906 il réside à Eurre quartier « le Colombier ». Il épouse Mélina Emma FAURE le 22 décembre 1908 à La Baume Cornillane. Un fils, Pierre Louis Emmanuel Adrien, naîtra le 27 juin 1915 à Eurre et celui-ci deviendra maire de la commune en 1964.

    Mobilisé le 6 août 1914, il est renvoyé dans ses foyers le 13 août et convoqué à nouveau le 14 novembre 1914. A 42 ans il rejoint alors le 54ème Régiment d’Artillerie de Campagne de LYON.

    Ce sera alors la Picardie à l’ouest de Péronne, puis en 1915 Montdidier et la Champagne avec les combats de Suippes et de Tahure.

    En 1916, il est sur Verdun où, le 18 mai, il est affecté au 10ème Régiment d’Artillerie à pieds, de Toulon, qui participe à la défense de cette place forte.

    Il est difficile, ensuite, de suivre le parcours d’Emmanuel, car les régiments d’artillerie à pieds travaillent pour la Division Militaire et se composent de nombreuses batteries disséminées au grès des tactiques de combat et surtout il nous manque un élément majeur : la batterie à laquelle Emmanuel appartenait.

     Le 1er septembre 1917, il est affecté  au 11ème Régiment d’Artillerie à pieds de Grenoble et Briançon et, comme deuxième canonnier servant il fait partie de la 105ème Batterie.

    14 mois plus tard, le 5 novembre 1918, il meurt des suites d’une maladie contactée en service commandé, à l’hôpital auxiliaire n°25, rue Bourgelat, dans le 2ème Arrondissement de Lyon. Cet établissement était un orphelinat de jeunes filles tenu par les Sœurs de Saint Vincent de Paul (œuvres des Messieurs) dont 100 lits étaient réservés en 1918, aux malades de la grippe espagnole.

    Son corps repose dans le caveau familial dans le cimetière de notre commune.

     






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