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d'Urre et ... d'Eurre
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d'Urre et ... d'Eurre

VIP-Blog de atouteurre
leroux-bred-jm@orange.fr

  • 193 articles publiés
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  • Créé le : 09/04/2010 09:14
    Modifié : 16/05/2025 17:26

    Garçon (75 ans)
    Origine : 26400 Eurre
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    blasons des branches de la famille des URRE

    31/10/2022 18:25

    blasons des branches de la famille des URRE


    BLASONS  des différentes branches de la famille des URRE






    Les légionnaires de la commune d'EURRE

    22/04/2023 17:10



     

     

     

    Les légionnaires de notre commune

     

     

    Certains Eurrois ont été honorés de la Légion d’Honneur et passent inaperçus aux yeux de nos concitoyens. Parcourant les allées du cimetière communal et dans le vieux cimetière, j’en ai découvert quelques uns que je voudrais sortir de l’oubli.

    C’est ainsi :

    BARBREAU Marcel

    BUFFEL du VAURE Gaston Marie Charles Louis

    BUFFEL du VAURE Raoul Marie

    CHAUVIN Calixte

    GIRAUD Albert Elie

    PINCHINOT Edouard

    REY Venance

    ROUX Henri

    TOTIER François Christophe

    La base de données LEONORE nous permet de connaitre ce qui fait que ces hommes ont été mis à l’Honneur.

     

    Quels sont les avantages d'avoir la Légion d'honneur ?

     

    En tant que distinction honorifique, la Légion d'honneur ne s'accompagne d'aucun avantage matériel ou financier réels. En revanche, c'est une source de fierté inestimable pour les récipiendaires et leurs proches et un exemple de civisme rendu public.

     

    Quel droit donne la légion d'honneur ?

     

    Le droit de porter les insignes est le principal privilège que confère l'attribution d'une décoration française. L'insigne des deux ordres nationaux (Légion d'honneur et ordre national du Mérite) ne peut être porté qu'après la cérémonie de remise de décoration et la signature du procès-verbal de prise de rang.

     

    Comment savoir si quelqu'un à la Légion d'honneur ?

     

    En ligne, à l'adresse : https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/.

     Elle recense tous les dossiers nominatifs des titulaires de l'ordre de la Légion d'honneur détenus par les Archives nationales jusqu'en 1977.

     

    Comment obtenir la médaille de la Légion d'honneur ?

     

    Elle récompense les mérites éminents rendus à la Nation. Il n'est pas possible de demander pour soi-même la Légion d'honneur : il faut être proposé par quelqu'un d'autre. La Légion d'honneur se compose de chevaliers, officiers, commandeurs, puis grands officiers et grand-croix.

     

    BARBREAU Marcel  Frédéric Edmond :

    Lieutenant pilote

    Fiche matricule militaire n° 1453 Poitiers

    • Né le 13/07/1900 à Poitiers, fils de Frédéric  Paul BARBREAU et de Rose Augustine TEXEDRE.
    • Marié le  20 février 1932  à Valence, avec  Fernande Eugénie Madeleine GAUTHIER, née le 1er  février 1912 à Valence et décédée le 1er octobre 2005 à Crest. Fille de GAUTHIER Fernand  Frédéric, cordonnier à Eurre et de CHASTEL Marguerite Marie Eugénie d’Allex.
    • Décédé  le 16 avril 1978 à Saint Mandé 94160

     

    La famille a habité de nombreuses années dans la ferme de Trompe.

    Etant décédé après 1977, il n’est pas possible de voir son dossier de la Légion d’Honneur.

     

    BUFFEL DUVAURE  Gaston Marie Charles Louis :

    Directeur de la succursale de la Banque de France de Nice. 41 années de services.

    Chevalier de la Légion d’Honneur sur le rapport du Ministre des Finances, accordé le 25 février 1927 avec le Brevet signé le 23 avril 1927. Dossier n° 19800035/455/60902

    • Né le 28 avril 1864 à Saint Marcellin (38).

    Fils de Philippe Henry Victorin BUFFEL DU VAURE, substitut du Procureur Impérial et de Marie Julie Adolphine BEAUFORT de LAMARRE.

    • Marié à Dijon le 3 juillet 1900 avec Louise Marie Caroline HENRIOT née le 27 avril 1877 à Joinville, décédée le 25 septembre 1969 à Crest.            
    • Décédé le 28 janvier 1928 à Eurre.

     

    Possède le domaine du Courrier et y installe son château.

     Directeur des succursales de la Banque de France successivement de Gap, Annecy, Besançon, Grenoble puis Nice.

     

    BUFFEL DU VAURE Raoul Marie :

    Administrateur de 1ère Classe des Services Civils de l’Indochine.

    Chevalier de la Légion d’Honneur par décret du 11 janvier 1913 sur le rapport du Ministre des Colonies, signature du brevet le 1er mai 1913. Dossier n°LH/389/14.

    Etat de service à compté du 21 juillet 1887 en Cochinchine.

    • Né le 14 février 1861 à Grenoble.

    Fils de Philippe Henry Victorin BUFFEL DU VAURE, juge d’instruction au tribunal d’Embrun et de Marie Julie Adolphine BEAUFORT de LAMARRE.

    • Marié le 27 janvier 1902 à Bourg en Bresse avec Marthe Marie Jeanne D’Allemagne.
    • Décédé le 30 mars 1927 à Paris

    BUFFEL DU VAURE Antoine Louis :

    Lieutenant de Vaisseau dans la Marine

    148 mois « sous les voiles »  Au service de l’Etat en temps de Paix et de Guerre, de 1804 à 1825.

    Chevalier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur en date du 28 avril 1821 serment du 26 juin 1821 et signature du brevet le 1er septembre 1824 à Paris. Dossier n° LH/389/55.

    • Né le 4 février 1787 à Eurre.

    Fils d’Antoine Henri  Etienne André BUFFEL du VAURE, avocat et de Magdeleine  NERY.

    • Marié  le 15 mai 1827 à Aurons (13) avec Marie Antoinette REYNAUD, née le 24 avril 1799 à Aurons décédée le 6 septembre 1830 à Aurons (13) dans le château de la comtesse douairière de Cordoue (Acte d’état civil Aurons 2/3).
    • Décédé le 11 aout  1830 de la fièvre  (Jaune) à  l’hôpital de Gorée au Sénégal  en Afrique (archives outre mer Aix en Provence : ANON -Sénégal)

    De leur union, un fils leur est né le 20 juin 1830 à Aurons (13) dans le château de la comtesse douairière de Cordoue, Philippe Henri Victorin BUFFEL DU VAURE  (Acte d’état civil Aurons 2/7) qui, orphelin peu après sa naissance, obtint son doctorat en droit le 31/12/1855.

     

    BUFFEL DU VAURE Antoine Louis  Lieutenant de vaisseaux commandant la canonnière Brick de sa majesté Charles X, « la Bordelaise » appareille de la rade de Brest le 15 octobre 1829.

    • « Le Brick du Roi La Bordelaise, commandé par M. BUFFEL DU VAURE, lieutenant de vaisseau, parti de l’ile de Gorée, le 5 juin, est arrivé à Brest, le 8 juillet, amenant avec lui deux superbes goélettes négrières et pirates qu’il a capturées dans l’une des rivières de la cote d’Afrique, une troisième goélette a été prises en même temps mais elle a dû rester à Gorée. » (Annales et histoire de la marine 1830 tomes 1 et 2)

     

    CHAUVIN Calixte :

    Capitaine,  Adjudant de Place, au 38ème  Régiment de Ligne

    Chevalier de la Légion d’Honneur le 12 juin 1856. Dossier n° LH/510/59

    • Né le 18 février 1812 à Buoux (84480) fils de CHAUVIN Pierre et de JOURDAN Marie.
    • Marié à Eurre le 27 janvier 1860 avec SAYN Marie Sophie, née le 29 avril 1834 à Eurre, décédée le 3 juin 1889 à Eurre, fille de SAYN Jean Pierre né le 22 aout 1797 à Eurre et décédé le 15 avril 1875 à Eurre, marié à BERNARD Lucie.

    D’où  CHAUVIN Lucie Sophie Céline, née le 2 octobre 1871 à Eurre (acte en ligne AD 26 Eurre p 681/775) mariée à Eurre avec ALLOVON Auguste Eugène, né le 8 février 1859 à Valence et décédé le 14 avril 1902 à Valence.

    • Décédé à 59 ans le 13 mai 1871 à Eurre. (Acte en ligne AD 26  Eurre p 696/775). Inhumé dans le vieux cimetière.

     

    Adjudant de place : officier remplaçant le major dans son rôle de gestionnaire du dépôt du régiment. ... Attribué à un capitaine, adjoint d'un chef de bataillon qui doit s'occuper des détails administratifs, de l'instruction des bas-officiers et de la discipline de son bataillon.

     

     

     

    GIRAUD Albert Elie :

    • Né le 19 décembre 1886 à Vaunaveys

    Fils de GIRAUD Jean Pierre, cultivateur à la ferme Garoson, et de Françoise Victorine VEYRIER.

    De la classe 1906, matricule 245  Montélimar, incorporé le 7/10/1907 au 17ème  Régiment d’Infanterie, caporal le 16/4/1908, sergent le 6/2/1909. Mobilisé le 2/8/1914, nommé Adjudant le 1/12/1915 et Sous Lieutenant le 19/4/1916. Blessé et gazé, réformé en 1919.

    • Marié à Crest le 6 septembre 1913   avec AURELLE Sophie Lydie, née à Eurre  le 21 février 1893, fille de Jean et de Sophie PERRIER.

    D’où un fils GIRAUD Charles Elie né le 23 aout 1924 à Eurre quartier les Ayasses, Adopté par la Nation (jugement du tribunal Civil de Die  du 17 avril 1934

    • Décédé le 26 décembre 1933 à Crest.

     

    Pour une raison certainement médicale son dossier n’est pas visible.

     

     

    PINCHINOT Edouard :

     

    Chevalier de la Légion d’Honneur  par décret du 28 juillet 1961

    Dossier n° 19800035/703/80286

    Médaille  militaire du 22 juin 1960

    Matricule 429, classe 1918 Romans, incorporé le 1er mai 1917.

    Blessé le 27 septembre 1918 à  Sainte Marie à Py  (51600), pensionné pour séquelles.

    Renvoyé dans ses foyers le 11 mai 1920

    Réformé définitif le 25 mai 1937

    • Né le 12 octobre 1898 à Romans, enfant abandonné à l’hospice de Romans.

    Fils de PINCHINOT Marie Pauline Dorothée.          

    • Marié le 3 mars 1923 à Eurre avec GASQUET Adrienne Augustine, née le 15 novembre 1903, fille d’Adrien GASQUET « Mort pour la France » Tué à l'ennemi le 4 août 1915 au combat du Linge (Alsace).

    D’où trois fils

    Cultivateur résidant au quartier Mangache.

    De 1939 à 1952 à résidé dans le Calvados  à Villiers le sec 14 480

    • Décédé au village d’Eurre le 19 janvier 1966.

     

    REY Venance :

    Chevalier de la Légion d’Honneur  sur le rapport du Ministère de la Guerre, le 27 décembre 1830. Dossier LH/2309/21.

     

    • Né le 25 janvier 1786 à Eurre, fils de REY Venance né le 9 septembre 1766 à Eurre marié le 12 avril 1785 à Eurre avec  BOVET Catherine née en 1760 à Crest et décédée le 6 décembre 1789 à Eurre.

    Soldat le 25 janvier 1808, Maréchal des logis chef le 17 mars 1813, Adjudant le 2 décembre 1813, Sous Lieutenant le 28 juin 1816 et Lieutenant le 18 février 1830.

    Placé en demi-solde du 1 octobre 1814 au 19 mars 1815 puis du 28 juin 1816 au 19 février 1823.

    Lieutenant, commandant de Compagnie, 30 années de service au 24 janvier 1838.

    Exerçant la profession de géomètre.

     

    • Marié le 9 février 1822 (p 399-400/419) à Montrigaud (26) avec  MACAIRE Marie Caroline  qui décède le 11 décembre 1822 (p 418/419), 4 jours après la naissance de leur fils REY Uldéric Joseph Venance né le 7 décembre 1822 (p 393/419). Il figure sur le recensement de 1836 de Montrigaud page 9 /65 sous le prénom de Frédéric avec ses grands parents maternelles, il a 13 ans et se trouve à l’école de Romans. Cet Uldéric REY sera notaire de Grand Serre (26) en 1851 puis maire de cette même commune en 1873.
    • Venance REY se remarie le 13 janvier 1834 à Morhange (57) avec  ABOUT Thérèse Françoise Augustine (22 avril 1790-3 septembre 1854) Professeure.

    Se trouve à Morhange  (57340) le 10 juillet 1855. Où il signe son brevet de Chevalier de la Légion d’Honneur, le 30 avril 1855.

    Revient dans la Drôme et se trouve à Valence le 6 mai 1860.

    • Il serait décédé le 8 avril 1864 mais le lieu est inconnu (indication sur attribution du grade de Chevaler de la Légion d’Honneur).

     

    ROUX Henri Auguste

    Chevalier de la Légion d’Honneur par décret du 7 mai 1946 sur décision du ministre de la guerre.

     

    • Né le 26 mai 1898 à Eurre (p 479/503) .

    Fils de ROUX Paul Jules, cultivateur, quartier Chionne et de ALLARD  Marie Louise

    Matricule 433, classe 1918, recrutement de Montélimar.

    Dessinateur comptable, incorporé le 15 avril 1918, rejoint le 38ème Bataillon de Chasseurs puis le 43ème Régiment d’Infanterie de Lille  le 16 juillet 1919. Caporal le 16 mars 1920, Sergent fourrier le 21 mars 1921. Passe dans la Réserve active, s’engage le 21 juin 1921 au 1er Régiment d’Infanterie. Sergent major le 1er février 1923, rengagé en fin d’’année, il est admis, sur concours, à l’Ecole d’Administration Militaire de Vincennes le 1er octobre 1924.

    Le 14 décembre 1924 à Vincennes naitra son fils Emile Paul Gabriel, qui sera décoré de la Médaille Militaire en 1959 et de la Croix de Guerre. Il  terminera comme Adjudant chef de la gendarmerie. Mort en 1971 il est inhumé dans le caveau familial du cimetière d’Eurre.

    Nommé Officier d’administration de 3ème classe le 1er octobre 1925, il rejoint le régiment du Génie de Belfort.

    Nommé Officier d’Administration de 2ème Classe l 12 octobre 1927, il est affecté  au Service du Génie en Tunisie le 25 mai 1931. A la chefferie de Galès du 18 juin 1932 au 25 juillet 1932 comme Capitaine puis à la chefferie du Génie en Algérie.

    Il sera rayé des cadres de Réserve le 2 mai 1961.

    Attestation de monsieur le maire  d’Eurre, Emile MAGNON, du consentement au mariage de leur fils, des parents, le 15 octobre 1920.

    • Mariage du militaire du 43ème Régiment d’Infanterie de Lille (59)  le 6 novembre 1920 à Dottignie St Léger (Belgique) avec VAN HOW Emilienne Jeanne.
    • Le 11 mars 1939, en garnison à Oran (Algérie) comme Capitaine au sein du corps du Génie, il épouse GONSALEZ Inacia.
    • Henri Auguste décède à Toulon le 9 décembre 1976.

     

    Il n’existe pas de dossier visible le concernant aux archives de la Légion d’Honneur.

     

     

     

    TOTIER François :

    Chevalier de la Légion d’Honneur décret du 11 aout 1869 sur le rapport du ministère de la guerre Dossier LH/2614/71. Garde du génie (des fortifications)

    • Né le 25 décembre 1811 à Eurre, (p217/265) fils de TOTIER François et de MOREL Marie Magdelaine, propriétaires
    • Se marie à Paris  le 11 février 1847 (p 35 à 40 / 40) avec CLEMENT Clémentine, née le 28 novembre 1820 (p 84/247) à Lumbin (38) décédée à l’hôpital de Mustapha (Algérie) le 22 juillet 1892 (ANOM p 188/337).

    D’où

    TOTIER Marie Hypolite Osienida née le 3 juillet 1854 (p 218/247) à Lumbin (38) mariée le 4 aout 1881 à Dellys (Algérie) avec LACHE Emile Charles, décédée le 26 aout 1926 à Alger.

     

    • Décédé le 23 janvier 1886 à Tlecem (Algérie). Garde du génie en retraite à Oran.

     

     

     






    Le Général Joseph François d'URRE de Mollans (1743 - 1817)

    14/08/2023 18:37



    Le Général   Joseph François  d’Urre de Mollans

    (1743-1817)

     

    Fils d’André Michel d’URRE de Mollans et de Marie Josèphe de VIRGILE, petit fils d’Antoine d’URRE seigneur des Beaumettes, Faucon et autres possessions, du Comtat Venaissin et de Cécile de JOUBERT son épouse, native de Carpentras.

    Antoine d’Urre de Mollans a été maintenu dans sa noblesse par jugement de 1704 de monsieur BOUCHU, intendant de la province du Dauphiné. Il est décédé à Faucon le 26 décembre 1712.

    André Michel d’URRE de Mollans, né et baptisé à Faucon le 18 décembre 1727. Capitaine du Régiment de Monaco, marié à Lille le 17 janvier 1741 avec Marie Josèphe Claudine de VIRGILE de VICOGNE, fille de Joseph de VIRGILE, baron de Pas en Artois, maître verrier, et de Marie Ursule FEUQUEL. Parents de Joseph François d’URRE de Mollans né à Dunkerque le 30 août 1743.

    Joseph François Jean Baptiste d’URRE de MOLLANS devient Sous Lieutenant le 13 janvier 1745, Lieutenant le 1er janvier 1747 et Capitaine le 20 juin 1758. Il a, alors, 15 ans.

    Il fait la guerre de sept ans (1756-1763) au nord de la Prusse et sera blessé à la jambe gauche lors de la bataille de « la crevette ».

    Joseph François Jean-Baptiste d’URRE se marie avec sa cousine Catherine Isidore Henriette d’URRE de Beaurepaire le 4 août 1771 à Montreuil St Firmin (p 733 et 734/1316). De cette union naquit le 29 juin 1772 (p 740/1316) Charlotte Catherine Joséphine d’URRE, sa fille unique qui décèdera à l’âge de 16 ans le 6 novembre 1788 à Montreuil St Firmin (p 863 / 1316). Son épouse étant décédée le 3 octobre 1788 à Montreuil (p 863 / 1316). Le 21 février 1779, il est nommé Capitaine au régiment de Bercheny hussards et en octobre 1791, il est élu Lieutenant Colonel du 2ème Bataillon de volontaires du Pas de Calais.

    En 1788, il avait remarqué un jeune engagé, le jeune MURAT, futur roi de Naples.

    Le 23 mars 1792, il passe au 12ème Régiment de Chasseurs à cheval et reçoit son brevet de Colonel le 16 mai 1792.

               

    De 1792 à 1794 il sert à l’Armée du Nord et il est promu général provisoire le 7 avril 1793, puis général de division provisoire le 21 du même mois. Alors qu’il est en poste à Hesdin en Artois, il prend  un brillant Officier comme Capitaine aide de camps : MURAT.

    Le 14 mai 1793 il commande les places d’Amiens, d’Abbeville, Montreuil sur Mer et Hesdin, lorsqu’il est suspendu de ses fonctions, comme ex noble, le 3 février 1794 et arrêté le 17 septembre 1794.

    Il est remis en activité le 6 août 1796, comme chef de Brigade à la suite de l’Etat Major de la place de Laon et le 16 septembre 1797, il est mis en congé de réforme.

    Il est rappelé le 7 janvier 1800, avec le grade de général de brigade et le 2 octobre 1802, il est mis à la disposition du général MURAT à l’Armée d’Italie qui en fait son Chambellan  et lui octroi une pension de 6 000 francs.

    Il est nommé commandant d’armes à Mantoue, puis à Vérone en 1803 et il est fait Officier de la Légion d’Honneur le 14 juin 1804.

    En 1806 il commande la place de Reggio et le 26 avril 1806, il obtient un congé pour retourner en France.

    Admis à la retraite le 2 juillet 1807, il se retire dans son château de Filain dans le département de l’Aisne. Cette propriété appartenait à la famille de Virgile de Vicogne  dont son épouse avait hérité  et ils en profitaient depuis 1773.

     

    Lui  qui avait déjà une vie bien remplit  ne put refuser la fonction de maire que lui offrit la commune de Filain (02) en 1808.

    Malgré ses crises de goutte, il s’adonne à la chasse à courre dans la forêt de Vauclair et peut rester jusqu’à 12 heures sur son cheval.

    Le Général d’URRE,  encore en fonction de maire de la commune, mourut à Filain le 6 juin 1818, âgé de 76 ans.

    C’est sa sœur Félicité d’URRE de Mollans et son maris David Alexis de THOLOSE qui hérita de la propriété.

    Filain se trouvant à proximité du « Chemin des Dames » subit les terribles combats de la première guerre mondiale et le château fut bombardé et détruit.

     

     à Eurre 26400 le 14 août 2023

    Jean Michel LEROUX

     






    14/08/2023 18:44



    Le château de FILAIN (02) où vécu le Général d' URRE de Mollans durant sa retraite.

    Il fut détruit pendant la première guerre mondiale de 1914 - 1918

    (Collection les Archives de l'Aisne)






    14/08/2023 18:48



    Carte postale fin guerre 1914 - 1918 

    (Collection Japy)






    Les URRE et la religion

    31/08/2023 12:03



    Les seigneurs d’URRE et la religion

    De l’an 1004 à 1927

     

    Avec le développement du culte du Christ dans la Gaule, la vénération des martyrs de l’occupation romaine et, en 496, le baptême de CLOVIS avec trois mille de ses guerriers, la religion chrétienne s’impose sur l’ensemble du territoire.

    La société carolingienne est essentiellement rurale et les villes restent peu peuplées. Au dessus de la masse des paysans, le clergé et la noblesse forment une aristocratie.

    L’église joue dans la société un rôle de premier plan à cause de la force du sentiment religieux et de l’instruction que ses membres étaient à peu près  seuls à posséder.

    Devant leur impuissance à défendre efficacement les populations, les Rois développèrent le Vasselage. Les hommes se lient par un serment de fidélité à un chef de leur chois qui devient leur seigneur et dont ils sont les vassaux.

    Les différentes invasions qui harcelèrent le pays et l’affaiblissement de la royauté par la baisse de son autorité et le morcellement du royaume permirent à de petits seigneurs de s’imposer par leur énergie et leur courage dans leur fief et de construire des éléments de défense comme des remparts et des châteaux forts.

    L’ère féodale

    Un chef de famille se démarqua dans le territoire du village d’URRE et vers l’an 1000 fit construire un château fort en pierres sur la colline où se trouvaient les ruines du magasin cellier de l’époque de l’installation dans la région  des romains. Naturellement il devint  le seigneur et prit l’appellation de seigneur d’URRE.

    Rappelons que le village s’est appelé successivement : Horréum, Horéa, Urri ou Urro, Urre, Hurre, Heurre, EURRE.

    On ne sait si l’un des seigneurs d’URRE est allé, avec d’autres, jusqu’à Jérusalem, en croisade. En effet, dans la salle des croisades du château de Versailles, il n’y figure aucune armoirie de cette famille.

    Avec les maisons qui se construisent à l’intérieur des remparts pour être sous la protection du château et de son seigneur, une église est installée  au pied de celui-ci. Elle est placée sous le vocable de Saint APOLLINAIRE, évêque de Valence de 490 à sa mort en 524.

    Les seigneurs d’URRE ne relevaient de personne hormis la vassalité dû à l’évêque de Valence. C’est dans une lettre du 15 mars 1782 qu’un descendant des URRE confirme que de tout temps Eurre a été mis sous la protection du saint évêque, patron de l’évêché.

    « Nous nous sommes mis sous la protection de l’église, nos titres anciens prouvent que nous n’avons jamais hommagé notre berceau à personne. »

     

    L’importance du village fait que le 15 novembre1266, le seigneur et ses enfants donnent une charte des libertés à ses sujets. C’est dans l’église, espace suffisamment vaste pour contenir la foule, que le notaire énonce, à tous, ce document.

    « Quant à nous, François et Albert son fils, du consentement et sur l’approbation de son père, nous faisons le serment sur les très saints Evangiles d’observer les clauses de cette charte, et s’il nous arrivait, à Dieu ne plaise, de les violer, qu’on nous refuse toute confiance.

    En foi de quoi nous avons apposé nos sceaux à cette charte et nous avons ordonné d’y apposer ceux du seigneur Guillaume Béraud chevalier, d’Albert Cornillan, seigneur de la Baume (Cornillane), de Guillaume de Mirabel, prieur claustral d’Eurre, de Pierre des Près, chapelain d’Eurre, et de Simon de Pierrepont, notaire public, témoins spécialement appelés pour la confirmation de cet acte.

    Passé à Eurre, dans l’église Saint Apollinaire, l’an et le jour ci-dessus.

    † Moi Simon de Pierrepont, habitant de Valence, notaire public par autorité impériale, présent à toutes ces choses, j’en ai rédigé trois actes publics d’une même teneur, dont deux seront remis aux habitants d’Eurre et le troisième restera en la possession dudit seigneur François. »

    Voir sur  http://atouteurre.vip-blog.com/vip/categories/67706.html

    Etant vassal de l’évêque de Valence, son protecteur, la petite armée du seigneur d’URRE participe à la guerre dite « des Episcopaux » contre Aymar de POITIER et aux combats qui eurent lieux en 1347 sur le plateau de Montchaux entre Eurre et Crest. Une bulle du pape Clément VI mit fin à cette guerre qui durait depuis  de nombreuses années.

     Voir sur  http://atouteurre.vip-blog.com/vip/rubrique/67695_10.html

    En 1349, les Dauphins du Viennois cèdent le Dauphiné à la couronne de France.

    Le roi Charles VII exile dans cette nouvelle possession, son fils, quelque peu turbulent. Le futur roi Louis XI y découvre la liberté et se lie d’amitié avec les différents seigneurs du Dauphiné qui lui resteront fidèles une fois devenu roi. Le seigneur d’URRE en fait partie. Il sera fait « Chambellan » de Louis XI et se verra donner Le château de Pontaix.

     

    La Renaissance

    Les seigneurs d’URRE suivirent leur suzerain Charles VIII puis Louis XII en guerre en Italie. Grands capitaines ils y firent merveille et rapportèrent  un petit trésor qui leurs permit de transformer leur château. C’est ainsi qu’en 1525 le donjon fut détruit pour laisser place à une belle façade bien lumineuse avec ses fenêtres à meneaux, une chapelle fut construite au rez de chaussée donnant sur la cour intérieure.

    François 1ER  de passage dans la région fit un détour par EURRE pour rencontrer son fidèle et hardi capitaine Germain d’Urre.

    Les prises et reprises de la place d’Eurre par, tantôt les protestants, tantôt les catholiques ne firent que peu de dégâts sur la construction hormis un trou  de boulet sur le mur au coin sud-est de la façade. A cette époque, la seigneurie d’Eurre était tenue par deux coseigneurs dont l’un était catholique et l’autre protestant. Conséquences de ces guerres de religion, les remparts du village et ceux du château furent abaissés ou détruits comme le prouvent les vestiges existant encore de nos jours sur le talus devant l’école.

    La Révolution

    Les différentes branches de la famille des URRE ayant essaimées, au fil du temps, dans plusieurs régions du pays, qui en Languedoc, qui en Lorraine, en Picardie, en Provence, s’alliant avec d’autres familles toutes aussi prestigieuses, finirent néanmoins par tomber «en quenouille»   avec Marie d’Urre qui épousa en 1675 Claude Augustin de VESC.

    La seigneurie d’Urre passa ainsi aux de VESC jusqu’à La Révolution de 1789  où le seigneur, Joseph Pierre Gabriel Claude Augustin de Vesc, s’étant enfuit à Genève, ses biens furent confisqués et, plus tard, vendus comme biens publics par la municipalité en place à la commune.

    L’ère moderne

    Le général Joseph François Jean Baptiste d’Urre de Mollans maire de Filain (02) de 1807 à sa mort  le 10 juin 1818. (AD 02 Filain page 74-75 / 158).

    Voir sur http://atouteurre.vip-blog.com/vip/rubrique/67697_40.html

    Le marquis d’Urre d’Aubais bienfaiteur de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM), converti à l’Islam par amour. Dernier possesseur du nom d’URRE, mort à Paris en 1927.

    Voir sur http://atouteurre.vip-blog.com/vip/rubrique/67697_10.html  et suivants

     

    Jean Michel LEROUX à Eurre le 31 août 2023

     






    14/02/2024 17:35



    Propriétaires successifs du château d’EURRE

     

    Construit vers l’an 1000 par le seigneur d’Urre sur les ruines du magasin cellier de l’occupation romaine. Château fort avec remparts et donjon, tours de garde et porte d’entrée à mâchicoulis.

    Un deuxième rempart extérieur a permit l’installation de maisons qui ont formé le village et une église a été construite.

    Plus tard, Germain d’Urre, revenant des guerres d’Italie avec François 1er, fait démolir le donjon et aménage la façade en style Renaissance vers 1525. Il installe une chapelle intérieure donnant sur la cour.

    Les guerres de religions sévissent et la façade est quelque peu entaillée par des boulets de canon. Louis XIII et Richelieu font abaisser les tours et les remparts extérieurs sont détruits. Subsistent néanmoins, d’énormes morceaux de ces murailles, en face de l’école et vers la fontaine des buis.

     

    En 1675, la dernière descendante des Urre, Marie d’Urre, épouse Claude Augustin de VESC qui devient seigneur de EURRE.

     

    A la Révolution de 1789, le seigneur Joseph Pierre Gabriel Claude Augustin de VESC et son épouse Marie Josèphe des Leusse des Côtes émigrent vers Genève et tous leurs biens sont confisqués.

     

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    Des années difficiles amènent la municipalité en place à vendre les biens Nationaux et le château est vendu aux enchères à un fournisseur aux Armées.

     

    Mademoiselle COURTOIS Françoise, rentière de Lyon, devient acquéreur du château et d’autres biens (dont la maison qui servit ensuite d’école de filles) et vers 1823, en laisse la jouissance aux Sœurs de Saint Joseph de Lyon qui établissent une école dans le village.

    Sœur MUGUET Reine, religieuse l’achète en indivis avec d’autres religieuses le 31 octobre et 15 novembre 1842 chez maître  SERLODY  notaire à Lyon.

     

    La Congrégation des Sœurs de St Joseph de Lyon en deviennent propriétaire par acte notarié du  25 mai 1870   chez maître  BOFFARD notaire à Lyon.

     

    GRIMAUD Joseph Antoine, natif de Crest et résidant à Eurre, fermier à « la potière », achète le château le 21 mai 1927 chez maître BOVET notaire à Crest.

    A sa mort et celle de son épouse, les biens sont vendus pour accomplir la succession revenant à ses trois héritiers. Le château est vendu aux enchères.

     

    A la suite d’une surenchère, monsieur DEFERRE Paul Aimé, docteur en droit, de Marseille, en devient propriétaire le 17 juillet 1943, chez maître ESTOUR, notaire à Crest.

    Le père de Gaston, futur maire de Marseille, restera propriétaire jusqu’en 1950.

     

    Monsieur FERNANDEZ Arthur Georges, chirurgien dentiste, achète le château le 20 octobre 1950 chez maître BLANC, notaire à Marseille.

    M. CAMARROQUE Charles, entrepreneur, en devient propriétaire le 28 mars 1963 au prix de 35.000 Francs, chez maître MARTARESCHE, notaire à Crest.

    Aidé par Amédée DELHOMME, il va entreprendre des travaux de rénovation, faisant appel à des artisans locaux de renom pour des tentures (SARTRE) et de la peinture (PINET).

     

    Achat par M. et Mme PANGON le 17 novembre 1976 au prix de 1.200.000 Francs. Mais en 1981 le château est vide et attend un repreneur.

     

    Ce sera la famille  CAMBRILLAT en 1984

     

    Puis  M. et Mme VANDEL, ancien notaire dans le département de l’Ain, le 14 décembre 1999 au prix de 3.480.000 Francs

    2024 ........... le château est en vente.....






    14/02/2024 18:08



    Eurre : le village et son château (privé, ne se visite pas)

    photo Jean Michel LEROUX 2014






    14/02/2024 18:12



    Eurre : le village et son château (privé, ne se visite pas)

    photo Jean Michel LEROUX






    15/02/2024 21:08



    Quelques notes sur Gaston DEFERRE


     

    QueGaston Defferre naît dans une famille protestante cévenole, au mas de Bony, demeure construite par son grand-père Pierre Causse.

    Il est le second enfant de Paul Defferre (1882-1961), avoué à Nîmes, et de Suzanne Causse (1882-1971), qui ont eu trois autres enfants : Marie-LouiseN 1, née en 1908, Monique, née en 1912, et Jacques en 19141.

    Sa mère se charge de son éducation avant qu'il n'aille poursuivre ses études secondaires au lycée Alphonse-Daudet de Nîmes.

    Gaston Defferre découvre l'Afrique lorsqu'il se rend avec sa famille à Dakar, où son père a ouvert un bureau. En 1922, avec sa mère, il rentre en métropole. Après des études de droit à la faculté d'Aix-en-Provence, il s'inscrit comme avocat au barreau de Marseille en 1931. En 1933, il devient militant socialiste et adhère à la 10e section de la SFIO de la ville. Cette période est politiquement très agitée. Simon Sabiani, premier adjoint du maire Georges Ribot(1931-1935), incarne le basculement d'une partie de la gauche vers la droite extrême et, en raison de ses relations avec François Spirito et Paul Carbone, la confusion entre la politique et les affaires de droit commun. Les affrontements politiques culminent aux élections cantonales de 1934 avec la montée du Parti communiste, emmené par Jean Cristofol et François Billoux, puis aux municipales de 1935, remportées par le candidat socialiste Henri Tasso, qui devient maire.

    Pendant cette époque troublée, Gaston Defferre n'apparaît pas publiquement.

    Le 13 septembre 1935, il épouse Andrée Aboulker (1912-1993), médecin, issue d'une famille d'Alger, cousine (et future épouse) de José Aboulker, chirurgien qui s'illustre dans la libération de l'Algérie en 1942.

     






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