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d'Urre et ... d'Eurre
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d'Urre et ... d'Eurre

VIP-Blog de atouteurre
leroux-bred-jm@orange.fr

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  • Créé le : 09/04/2010 09:14
    Modifié : 16/05/2025 17:26

    Garçon (75 ans)
    Origine : 26400 Eurre
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    Pierre André VINET ... L'insurgé de Eurre

    04/08/2010 20:08

    Pierre André VINET ... L'insurgé de Eurre


    Acte de décès de P.A.VINET le 17 janvier 1874 à Eurre. Scan de Jean Michel LEROUX - 2010

     

    • L'insurgé Pierre André VINET est décédé à 73 ans le 17 janvier 1874 à Eurre. Il est noté ex agent voyer.
    • Son épouse, Joséphine RAMBAUD, est décédée le 15 mars 1881 à Eurre. Adrien, chef cantonnier, déclara leurs décès.
    • Leurs fils, Adrien et Léon Paul quittent le village .
    • Le 22 mai 1882, la préfecture de Valence envoie le titre de rente n° 223 aux victimes de 1851. Adrien est présumé habiter Suze sur Crest par le maire COMBE et le 17 novembre 1882, même envoi des brevets de pension où il est mentionné qu'il habite à Marseille, 52 rue d'Aubagne. (AD M 1354, 2ème partie).
    • Adrien VINET s'est marié à Autichamp (26) avec Marie Virginie Pauline  LIOTARD  le 12 mai 1869. Veuf le 27 janvier 1886, il se remarie avec Anne Elisabeth TOURNIER et décède le 6 mars 1892 à Cruas ( 07) à l'âge de 49 ans ; il était alors cultivateur.
    • Emilie VINET, née le 17 juin 1870 à Eurre et petite fille de Pierre André, s'est mariée le 30 octobre 1904 à Bollène (26) avec André LAYE. Elle y décède le 13 septembre 1912 et est enterrée à Eurre dans le caveau familial.





    Le marquis Maurice d'Urre d'Aubais 01

    20/11/2013 14:48

    Le marquis Maurice d'Urre d'Aubais 01


    Le château de Saptes à Conques sur Orbiel (Aude). ph :J M leroux 19/10/2014.

     

    Le marquis Maurice d’Urre d’Aubais

     

    C’est dans le petit livre d’Amédée DELHOMME «  Petite histoire d’un village et de son château EURRE »  que je fis la connaissance de la famille d’URRE, de ses nombreuses branches et en particulier celle des d’URRE d’AUBAIS dont le dernier membre Maurice marquis d’Urre d’Aubais, est une figure à lui tout seul.

    Selon ces sources, il se serait converti à l’Islam sous le nom de « Ahmed-Nebjid-Effendi » : Ahmed, prénom musulman qui veut dire « la personne qui loue Dieu » et Effendi, mot turc  signifiant « monsieur, seigneur, maître ».

    Maurice  Théodore Charles Emmanuel Marie, titré marquis d’Urre d’Aubais, est le fils de Emile Jacques François Emmanuel, marquis d’Aubais  les Conques et de son épouse Anne  Félicité VIGER ; petit fils d’Emmanuel François d’URRE, marquis d’AUBAIS, baron de Capendu, marié en 1779 à Théodorine de Mac -Mahon ; arrière petit fils de Alexandre Joseph François d’URRE et de Jacqueline Marie de BASHI d’AUBAIS.

    Le marquis Maurice d’Urre d’Aubais est né le 29 novembre 1856 à Nîmes ; il est décédé à Paris le 21 mai 1927.

    L e marquis passa son enfance dans le château familial de SAPTES situé à Conques sur Orbiel  (Aude), propriété devenu familiale par son rachat en 1792 par Théodorine de Mac-Mahon, son arrière grand mère paternel. (Bulletin de la Société d’Etudes Scientifiques de l’Aude, T38, 1934 ; BNF gallica)

     

    A la mort de son père, le 20 octobre 1883 à Nîmes, il a 27 ans et hérite de celui-ci ainsi que du titre de marquis (sa mère étant morte en 1858, il n’avait qu’une sœur, Thérèse, décédée à l’âge de 14 ans en 1864). Célibataire, à la tête d’une fortune très importante, possédant plusieurs châteaux et immeubles, le marquis Maurice d’Urre d’Aubais avait la passion des courses hippiques, des voyages et de la mer.






    Le Marquis Maurice d'Urre d'Aubais 02

    20/11/2013 15:18

    Le Marquis  Maurice d'Urre d'Aubais 02


    Un Vanadis de 1868

     

    En 1884, il loue un steam-yacht vanadis pour un départ le 1er avril du port de Wivenhoe (Angleterre) afin d’effectuer une croisière de trois mois dans la Mer Noire, les côtes d’Asie et les iles de l’archipel. (Journal Le Gaulois du 7 avril 1884 ; BNF gallica)

    Le marquis est nommé dans « l’affaire des décorations » organisée par trois escrocs : BUREL, SOUDRY et CHESNEL. Contre un pot de vin conséquent, on pouvait obtenir un poste, une mission et une décoration. Maurice d’URRE d’AUBAIS obtint une mission en Orient, mais à ses frais. A son retour, il paya à CHESNEL la somme de 1000 francs, mais ne reçu pas de décoration. Cité comme témoin, il ne se présenta pas et fut condamné, par le ministère public à 100 francs d’amende. (Chroniques des tribunaux dans Le Gaulois n° 944 du 2 novembre 1885 ;  le journal « La Justice » numéros des 11-12 et 15 février 1885 et le journal « La Lanterne » de 1885 ; BNF gallica)






    Le Marquis Maurice d'Urre d'Aubais 03

    20/11/2013 15:43

    Le Marquis Maurice d'Urre d'Aubais 03


    Course, peinture sur toile.

    Le 24 février 1886, à l’issue du Prix d’Issy, couru sur le champ de course de St Ouen, le marquis acheta le cheval vainqueur « Wallon » pour la somme de 4 955francs 55 au comte G de Talhouët-Roy.

    Le 10 avril 1887, le marquis engagea son cheval « Brillant » dans une course attelée.

    De 1886 à 1888, plusieurs journaux (Le Figaro, Le Temps, Le Matin, Le Gaulois) dans leurs rubriques sportives, mentionnent la participation du marquis d’Urre d’Aubais, comme propriétaire d’un cheval de course nommé « Duchesse ». Très bon cheval, puisqu’il se place régulièrement dans les trois premiers dans des courses soit de haies, soit de steeple-chase, de 2500 m ou de 3200 m, principalement aux champs de courses de Colombes et de Nice. Le Grand prix de Monaco, le prix de Monté-Carlo et le prix de l’Orne sont ses préférés.

     

    En juillet 1886, il se présente et est élu, en tant que  conservateur, à l’élection des conseillers généraux de l’Hérault sur le canton de Lodèves. (Le Gaulois du 11 juillet 1886 ; BNF gallica)






    Le Marquis Maurice d'Urre d'Aubais 04

    20/11/2013 19:07

    Le Marquis Maurice d'Urre d'Aubais 04


    Le marquis est aussi un amoureux des arts et de la peinture en particulier, puisqu’en 1886, il rachète 100 000 francs, un tableau du peintre François MILLET « Le printemps », acheté 10 750 francs en 1875 lors d’une vente à l’Hôtel Drouot. (Le Gaulois 11 septembre 1892 ; BNF gallica)

    Tout le monde connaît « le vanneur », « l’Angélus » et « Les Glaneuses » mais qui connaît « Le Printemps », une toile faisant partie d’un ensemble commandé par Frédéric Hartmann en 1868 que MILLET réalisa en 1873 ? (Musée d’Orsay)






    Le Marquis Maurice d'Urre d'Aubais 05

    20/11/2013 19:15

    Le Marquis Maurice d'Urre d'Aubais 05


    Ce gentleman, très amoureux de la mer, possédait deux yachts dont les noms et caractéristiques nous sont donnés par la revue « l’Annuaire des Grands Cercles et du grand monde »  de 1904  et 1914 et par la revue « yacht » de 1892 à 1897 (BNF gallica).

    Le « Régulus » Yacht, trois mâts goélette à vapeur de 450 tonneaux. Ex « Le Brillant » dont le peintre italien Luigi Roberto (1845-1910) fit un tableau (en baie de Naples) en 1890.

    La goélette « Brillant » a été conçue et construite par Day et Cie à Southampton en 1863. Elle était propulsée par un composé inversé de 2 cylindres de 130 chevaux, moteur en Earles de Hull. Détenue pendant les années 1880 par le député anglais B. Samuelson, passe en 1895 dans les mains d’un aristocrate français, notre marquis d’Urre d’Aubais qui l’a rebaptisée                    «  Régulus ». Fît parti des navires réquisitionnés en cas de conflit (le Gaulois 02/12/1899 ; BNF gallica) et surtout pour la Grande Guerre. Sa trace disparaît après 1920 (Annuaire des grands cercles 1920 p 400 et 402 ; BNF gallica).

    Le « Djezyrely » Yawl de 16 tonneaux, fut construit en 1888 par les ateliers de monsieur Le Marchand Abel, quartier du Perrey, au Havres, pour monsieur le marquis d’Urre d’Aubais.

    Long de 16,40 m sur 2,80 m de largeur et d’un tirant d’eau de 1,25 m, l’aménagement se composait à l’avant d’un poste et un cock-pit et à l’arrière d’une chambre-salon avec deux lits et un cabinet de toilette. Il était gréé en ketch (C’est un voilier à deux mâts, un à l’avant et l’autre à l’arrière comme le fut le Pen Duick II et VI).

    Le Djezyrely est un des plus anciens yachts à moteur à explosion. Son premier voyage, du Havre à Paris, eut lieu en hiver. Le moteur Lenoir de 16 chevaux, constitué de deux groupes de 8 chevaux à 2 cylindres superposés, a été construit par messieurs Rouart frères.

    Références : « Les bateaux automobiles » de Forest Fernand, aux éditions Paris : H. Dunot et E. Pinat, 1906. Cote : CNAM – BIB 8 De 218  du CNUM (Conservatoire numérique des Arts et Métiers).






    Le Marquis Maurice d'Urre d'Aubais 06

    20/11/2013 19:19

    Le Marquis Maurice d'Urre d'Aubais 06


    Ce yacht rejoint la Méditerranée en empruntant les divers canaux reliant Paris au delta du Rhône. Puis le marquis parti pour la Mer Noire et Constantinople en 1889 où il resta, au moins,  jusqu’en 1908.

    Sur son bateau flottent fièrement ses armes.






    Le Marquis Maurice d'Urre d'Aubais 07

    20/11/2013 19:23

    Le Marquis Maurice d'Urre d'Aubais 07


    De sa vie dans le Bosphore, nous ne savons que peu de chose. Mais quelques indices semblent démontrer que notre marquis s’y est bien installé et, là-bas, il est des personnes qui s’interrogent sur un certain marquis Necip, aristocrate français qui se serait converti à l’islam pour épouser une fille de la haute société : Méliké Hanim Aliye.

    Pour elle, il fit construire un yali (demeure avec les pieds dans l’eau) d’une grande beauté, possédant un grand garage pour bateau avec un générateur et un calorifère.






    Le Marquis Maurice d'URRE d'AUBAIS 08

    20/11/2013 19:28

    Le Marquis Maurice d'URRE d'AUBAIS 08


    Un yali 

    (turc : yalı, du grec yiáli γιαλή (mod. γιαλός) , littéralement « rivage, plage » est une demeure construite à proximité immédiate du bord de l'eau (presque exclusivement sur le front de mer) à Istanbul. Historiquement, ils étaient utilisés comme résidences secondaires par les riches Stambouliotes. Aujourd'hui, le mot désigne 620 résidences, dont la plupart datent du XIXe siècle.

    Des actes authentiques attestent cette construction par le marquis Maurice d’Urre d’Aubais

    Par l’intermédiaire d’une jurisprudence parut dans « le droit international privé » de 1911 où l’on y voit le règlement d’un différent entre le marquis, commanditaire le 11 février 1907 de travaux dans son yali d’Anatolie Hissar, et son fournisseur M. Jean PSALTY fabricant de meubles. (Journal de droit international privé de 1911 n° A38 T 38 p320 et 321 ; BNF gallica).

    De même une jurisprudence énoncée en 1914 à l’encontre du marquis qui n’a pas honoré une créance envers un fournisseur grec  du nom de CANELLO. (revue de droit international privé 1914 p 564 cours d’appel d’Aix 19 mars 1914 ; BNF gallica).

    Incendié en 1983, il a été rénové et appartient, aujourd’hui, à la famille DEMIRÖREN.






    Le marquis Maurice d'URRE d'AUBAIS 09

    01/12/2014 19:40

    Le marquis  Maurice d'URRE d'AUBAIS 09


    Scan journal "le Provençal" du 23 avril 1967, mis à ma disposition par M. André SAURY (2011)

     

    Le marquis Maurice d’URRE d’AUBAIS (1856-1927)

    Dernier descendant de la famille des « URRE »

     

    Voici la fin de la vie du Marquis Maurice d’Urre d’Aubais. Nous l’avions laissé, il y a un an déjà, en Turquie où il s’était établi, avait construit un superbe yali sur les rives du  Bosphore et où, pour se marier avec sa bien-aimée Méliké, il s’était converti à l’islam.

    De son séjour, nous n’en savons pas plus, hormis les jurisprudences énoncées précédemment.

    Pendant la période de la première guerre mondiale, ce gentleman alors âgé de 58 ans, resta sur ses domaines du Languedoc ou dans la région parisienne.

    Et c’est à PARIS, au 27 avenue du Bel-air, que le marquis s’éteignit le 21 mai 1927, alors âgé de 70 ans.






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