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d'Urre et ... d'Eurre
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d'Urre et ... d'Eurre

VIP-Blog de atouteurre
leroux-bred-jm@orange.fr

  • 52 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 09/04/2010 09:14
    Modifié : 16/05/2025 17:26

    Garçon (75 ans)
    Origine : 26400 Eurre
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    Le marquis Maurice d'URRE d'AUBAIS 30

    01/12/2014 23:34

    Le marquis  Maurice d'URRE d'AUBAIS 30







    Le marquis Maurice d'URRE d'AUBAIS 31

    01/12/2014 23:37

    Le marquis  Maurice d'URRE d'AUBAIS 31


    Diplôme d'attribution du prix "Marquis Maurice d'URRE d'AUBAIS" à la station de CARRO en 1937.

    Ph JM LEROUX mai 2011






    Le marquis Maurice d'URRE d'AUBAIS 32

    01/12/2014 23:40

    Le marquis  Maurice d'URRE d'AUBAIS 32


    Gérard COSTE, dans son bureau de formateur à la Station de CARRO. Ph JM LEROUX mai 2011






    Jean Antoine d'URRE des Baumettes prêtre lazariste

    13/02/2021 11:58

    Jean Antoine d'URRE des Baumettes prêtre lazariste


    Les premiers habitants de Saint-André construisent une chapelle en bois. En février 1750, elle prend feu, ce qui active la construction d’une nouvelle église en pierre terminée en 1752. L’église connut beaucoup de vicissitudes, un tremblement de terre puis la révolution, elle est rasée sur ordre de l’assemblée coloniale en 1795

    Jean Antoine d’URRE des Baumettes, prêtre missionnaire lazariste, en île Bourbon

     

    L’île de la Réunion ou île Bourbon

    Une terre française depuis le XVIIe siècle

    C’est en 1513 que l’île de la Réunion est découverte par les Portugais. Elle reste inhabitée jusqu’en 1636 avec la prise de possession française de Bourbon. Les premiers exilés sont reclus à Bourbon en 1646 par Monsieur PROMIS, Gouverneur du Comptoir Français de Fort-Dauphin, pour mettre un frein à leurs ardeurs mutines. Débarqués du Saint Laurent, ils sont installés dans le quartier des Français, sur les bords de la rivière Saint-Jean.

    Saint-André a d’abord fait partie du quartier de Sainte-Suzanne en 1704, avant de devenir section administrative de la commune de Saint-Benoît en 1733. Saint-André est devenu commune en 1741.

    La commune de Saint-André a une superficie de 5 037 hectares entre la rivière du Mât et la rivière Saint-Jean. La vocation de la commune est agricole avec de vastes étendues sucrières mais également la culture de la vanille.

     

     

    Jean Antoine d’URRE des Baumettes (1715 – 1748) missionnaire lazariste.

    Jean Antoine d’URRE naquit le 20 juillet 1715 à Baumettes les Faucons dans le Comtat Venaissin. Fils de Jean Joseph Dominique d’URRE seigneur de Baumettes et de Marie de JARDIN, il fut baptisé le 24 juillet 1715 dans l’église de Faucon et eut pour parrain Antoine JOUBERT, d’Avignon, son grand oncle et pour marraine Anne JOUBERT, sa grande tante.

    Il est le petit fils d’Antoine d’URRE des Baumettes et de Cécile de JOUBERT.

    Second enfants de la lignée, son destin est tout tracé, il sera religieux. Orphelin de sa maman décédée le 11 mars 1721,  il est élevé par Marie d’ OLIVIER la deuxième épouse de son père. Après des études que l’on peut envisager  studieuses mais épisodiques  du fait du nombre de ses demi frères et soeurs, il rejoint la capitale  et est reçu au Séminaire interne de Paris le 2 septembre 1740 dans la congrégation de la Mission fondée en 1625 par celui qui deviendra Saint Vincent  de Paul en 1737, il a alors 25 ans.

    En 1741, « Monsieur Jean Antoine d’URE de Beaumetz » est envoyé à l’ile Bourbon pour évangéliser les colons mais surtout pour christianiser les esclaves principalement noirs qui y sont exploités.  A St Denis, la ville capitale de l’ile dont Monsieur BORTHON à la charge, il prononce ses vœux le 4 septembre 1742.

    Sa signature apparait pour la première fois le 1er juillet 1741 sur le registre de St Denis à l’occasion du baptême d’un jeune esclave nommé Guy. Le 2 juillet c’est pour avoir baptisé  Marie qu’il signe de son nom l’acte. Puis il rejoint la Congrégation implantée à Sainte Suzanne.

     

    12 juillet 1741, le curé d'Urre ouvre le premier registre de catholicité à Saint André, quarante cinq familles se trouvent établies entre la Rivière Saint-Jean et la Rivière du Mât, très vite ces gens, se sentent isolés, ils réclament une église et un prête. On fait donc la demande à la Compagnie, qui comme pour les autres paroisses, est d'accord sur le principe, mais à la condition que les paroissiens la dotent et la construisent à leurs frais. Les Habitant achètent un terrain à la Ravine Sèche, Monseigneur Criais alors préfet apostolique envoie un lazariste, détaché de Sainte-Suzanne, le curé d'Urre

    Commune  de l’ile Bourbon depuis 1704, Sainte Suzanne fonctionne avec l’aide de plusieurs prêtres de la Congrégation des missionnaires lazaristes envoyés sur l’ile dès 1712.

    Le registre d’état civil de l’année 1741 n’existe pas aux archives d’Outre Mer d’Aix en Provence visible sur le net par le site Ariel Anom.

    En 1742, 1743 et 1744, Monsieur Jean Antoine d’Urre de Beaumettes, comme il est d’usage de les appeler, signe ses actes dans la paroisse de Saint André, de la mention « Durre prestre missionnaire ».

    Sur Sainte Suzanne, sa signature apparait épisodiquement en 1742 et un peu plus souvent en 1744.

    En 1745, 1746 et 1747 les registres sont manquants  sur Sainte Suzanne  et monsieur d’URRE n’apparait plus sur Saint André.

    D’après les archives de la Congrégation de la Mission, il aurait été à l’ile Boubon de 1741 à 1747, puis en Martinique de 1747 à 1748 car ce prêtre missionnaire est décédé le 12 juin 1748 au Fort Royal (Fort de France).

    Monsieur d’Urre, prêtre missionnaire, possède depuis son installation à la Ravine Sèche cinq noirs et cinq négresses pour mettre en valeur son emplacement. Il écrit néanmoins : « le noir non seulement veut être commandé, mais si l’on n’est pas présent, il ne fait rien ». Le lazariste indique également que leurs mœurs sont légères, à telle enseigne qu’il voudrait ceindre d’un mur de roche son habitation, afin d’éviter que sa cour soit le lieu d’incessantes allées et venues nocturnes, à cause d’une de ses négresses, « une coureuse de profession » dont il cherche d’ailleurs à se défaire. » (Histoire des établissements religieux de Bourbon au temps de la Compagnie des Indes, 1664-1767 p 143-145 de Jean Barassin.1983.

    De Ravine sèche, le 15 janvier 1742, monsieur d’Urre écrit au Supérieur Général (archives de St Lazare registre 1504) : « il lui faudrait l’aide d’un frère pour les faire travailler car, lorsqu’il s’absente pour apporter les sacrements aux malades, son habitation tombe à la discrétion d’esclaves paresseux ».

     

    Sources et références :

    Sites web : Clicanoo.com et Mi-aime-a-ou.com pour l’histoire de l’ile Bourbon et la paroisse de St André.

    Forum de Sylvie.C1126 dans HAGIOTOPONYMIE : Tour de France des noms Saints de villes et villages.

    BNF Gallica pour ouvrages sur la colonisation de l’ile Bourbon, l’esclavage.

    Archives de la Congrégation de La Mission, 95 rue de Sèvres 75006 Paris en la personne de son archiviste adjoint.

    Mémoires de l’Académie de Vaucluse, tome 15, année 1915, François SEGUIN, imprimeur – éditeur, Avignon. Pages 63 à 80.(BNF Gallica)

    Site IREL – ANOM Archives Nationales d’Outre-mer  pour BMS de Saint André et Sainte Suzanne.

    Archives départementales du Vaucluse.

     






    Jean Antoine d'URRE des Baumettes prêtre lazariste (suite)

    15/02/2021 22:26

    Jean Antoine d'URRE des Baumettes prêtre lazariste (suite)


    2 juillet 1741: ouverture du registre de catholicité à Saint André sur l'ile Bourbon par le curé d'URRE.

    Acte en ligne sur le site ARIEL ANOM. Copie d'écran Jean Michel LEROUX






    Les centenaires de la commune au XXème siècle

    10/02/2022 09:33



    Eurre : les centenaires des années 1966 et 1973

     

    De mes nombreuses recherches dans les registres de l’état civil, BMS ou modernes, il ne m’a été guère possible de découvrir des Eurroises ou Eurrois ayant atteint l’âge considérable des cent années. Dans les archives de la mairie, j’ai néanmoins découvert une lettre de monsieur le maire à monsieur le Préfet, datée du 4 août 1973  faisant mention d’une fête d’anniversaire pour rendre hommage à une centenaire méritante de la commune. Au cours de mon enquête pour en savoir plus, on m’informa  que cette vénérable dame n’était pas la seule puisqu’une autre centenaire avait vécue quelques temps auparavant.

    Passionné également de généalogie, mon travail consista à remonter la filière pour savoir qui étaient ces deux dames et d’où elles venaient.

     

     

    FAURE Marie Mélanie, née à Etoile le 26 mai 1866, fille de FAURE Joseph (1817- 1903) natif de Montmeyran, époux de LAMOTTE Marie (1831-1923) d’Allex.

    Elle se maria  le 19 mars 1892 avec BREYTON Marius Jean Louis Victor né le 6 octobre 1865 à Eurre et décédé le 25 avril 1936 à Eurre. Il était le fils de BREYTON Victor Joseph (1824-1905) et de TOTIER Magdeleine Jeanne (1828-1880), vivant à Eurre quartier Les Praves.

    Elle aura deux enfants, Paul Marius Victor (1893-1963) et Elie (1897-1946).

    Le Conseil municipal sous l’impulsion de monsieur MOULIN, maire de la commune décide dans sa délibération du 23 mai 1966 d’organiser une petite fête, le jeudi 26 mai 1966 à 17 h 00, chez la centenaire et de lui offrir un fauteuil.

    BREYTON née FAURE Marie Mélanie décèdera le 7 mars 1972 à l’âge de 106 ans, dans la ferme de son fils Paul Marius Victor au quartier Les Praves.

    Marie Mélanie est la grand-mère paternelle de BREYTON Célestin Paul Marius (1932-2021) fils de l’ainé et époux de VILLEMIN Danielle Jocelyne(En activité, directrice de l’hôpital de Crest, artiste peintre à son heure, Conseillère départementale de 2001 à 2008).

     

     

     

     

    MOUNIER Marie Augustine, née le 7 aout 1873 à Beauchastel (07), fille de MOUNIER Théodore (1835-1924) natif de Gilhac et Bruzac (07) décédé à Eurre  et de JULIEN Julie (1842-1891) native de Gilhac et Bruzac (07), décédée à Livron.

    Dés l’âge de 12 ans elle fait à pieds, tous les jours, les deux heures de route qui lui permettent de travailler à la filature de Beauchastel. Puis elle continuera  à la filature de Livron. A 18 ans, sa mère étant décédée, elle doit s’occuper du ménage de la maisonnée, de son père, de son frère de 12 ans  et de sa sœur de 7 ans.

    Elle se maria à Livron le 7 octobre 1893 avec MOUNIER Jean Pierre, son cousin germain, né le 6 mai 1859 à Gilhac et Bruzac puis vécue quelques temps à Etoile. De cette union naquit quatre enfants, tous nés à Etoile. Abel Pierre né le 10 décembre 1896, Augusta née le 23 mars 1900, Louise Julie née le 5 septembre 1902 et André né le 7 novembre 1904.

    Après 1911, la famille s’installe à Eurre dans la ferme Barnaud. La vie est rude dans le travail de la ferme.

    En 1929 son mari, âgé de 70 ans devient infirme. Son fils Abel passe alors son permis de conduire et dès 1930, ouvre une épicerie au village.

    Jean Pierre Mounier décèdera le 14 mars 1944.

    Déjà en 1943, elle a la douleur de perdre sa fille Augusta, maman de 6 enfants et c’est elle qui, malgré ses autres labeurs va devoir s’occuper de ses petits enfants.

    En 1951, elle perd son fils de 47 ans, André, lui aussi papa de 8 enfants compris entre 15 ans  et  8 mois. De 1957 à 1960 cette grand-mère infatigable de 78 ans va s’occuper également des plus petits. Elle travaille aussi chez JOUVE aux Lombards à La Répara.

    Depuis 1963, à 90 ans, elle vit chez son fils ainé Abel, tenancier du bar épicerie de la Grand’rue du village.

    Cette centenaire, à la vie bien remplie, a 27 petits enfants et 23 arrières petits enfants.

    Monsieur PERMINGEAT, maire d’Eurre et son Conseil municipal, entendent honorer cette dame méritante, le 7 août, par une petite cérémonie, à la mairie, décidée lors du conseil du 30 juillet 1973. Un cadeau lui sera également offert. De nombreuses personnalités ont été invitées à s’unir, en toute simplicité, à cet évènement sympathique.

    MOUNIER Marie Augustine décède peu après ses 101 ans, le 15 septembre 1974 à l’hôpital de Crest et  elle est inhumée dans le cimetière communal d’Eurre.

     

     






    Les légionnaires de la commune d'EURRE

    22/04/2023 17:10



     

     

     

    Les légionnaires de notre commune

     

     

    Certains Eurrois ont été honorés de la Légion d’Honneur et passent inaperçus aux yeux de nos concitoyens. Parcourant les allées du cimetière communal et dans le vieux cimetière, j’en ai découvert quelques uns que je voudrais sortir de l’oubli.

    C’est ainsi :

    BARBREAU Marcel

    BUFFEL du VAURE Gaston Marie Charles Louis

    BUFFEL du VAURE Raoul Marie

    CHAUVIN Calixte

    GIRAUD Albert Elie

    PINCHINOT Edouard

    REY Venance

    ROUX Henri

    TOTIER François Christophe

    La base de données LEONORE nous permet de connaitre ce qui fait que ces hommes ont été mis à l’Honneur.

     

    Quels sont les avantages d'avoir la Légion d'honneur ?

     

    En tant que distinction honorifique, la Légion d'honneur ne s'accompagne d'aucun avantage matériel ou financier réels. En revanche, c'est une source de fierté inestimable pour les récipiendaires et leurs proches et un exemple de civisme rendu public.

     

    Quel droit donne la légion d'honneur ?

     

    Le droit de porter les insignes est le principal privilège que confère l'attribution d'une décoration française. L'insigne des deux ordres nationaux (Légion d'honneur et ordre national du Mérite) ne peut être porté qu'après la cérémonie de remise de décoration et la signature du procès-verbal de prise de rang.

     

    Comment savoir si quelqu'un à la Légion d'honneur ?

     

    En ligne, à l'adresse : https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/.

     Elle recense tous les dossiers nominatifs des titulaires de l'ordre de la Légion d'honneur détenus par les Archives nationales jusqu'en 1977.

     

    Comment obtenir la médaille de la Légion d'honneur ?

     

    Elle récompense les mérites éminents rendus à la Nation. Il n'est pas possible de demander pour soi-même la Légion d'honneur : il faut être proposé par quelqu'un d'autre. La Légion d'honneur se compose de chevaliers, officiers, commandeurs, puis grands officiers et grand-croix.

     

    BARBREAU Marcel  Frédéric Edmond :

    Lieutenant pilote

    Fiche matricule militaire n° 1453 Poitiers

    • Né le 13/07/1900 à Poitiers, fils de Frédéric  Paul BARBREAU et de Rose Augustine TEXEDRE.
    • Marié le  20 février 1932  à Valence, avec  Fernande Eugénie Madeleine GAUTHIER, née le 1er  février 1912 à Valence et décédée le 1er octobre 2005 à Crest. Fille de GAUTHIER Fernand  Frédéric, cordonnier à Eurre et de CHASTEL Marguerite Marie Eugénie d’Allex.
    • Décédé  le 16 avril 1978 à Saint Mandé 94160

     

    La famille a habité de nombreuses années dans la ferme de Trompe.

    Etant décédé après 1977, il n’est pas possible de voir son dossier de la Légion d’Honneur.

     

    BUFFEL DUVAURE  Gaston Marie Charles Louis :

    Directeur de la succursale de la Banque de France de Nice. 41 années de services.

    Chevalier de la Légion d’Honneur sur le rapport du Ministre des Finances, accordé le 25 février 1927 avec le Brevet signé le 23 avril 1927. Dossier n° 19800035/455/60902

    • Né le 28 avril 1864 à Saint Marcellin (38).

    Fils de Philippe Henry Victorin BUFFEL DU VAURE, substitut du Procureur Impérial et de Marie Julie Adolphine BEAUFORT de LAMARRE.

    • Marié à Dijon le 3 juillet 1900 avec Louise Marie Caroline HENRIOT née le 27 avril 1877 à Joinville, décédée le 25 septembre 1969 à Crest.            
    • Décédé le 28 janvier 1928 à Eurre.

     

    Possède le domaine du Courrier et y installe son château.

     Directeur des succursales de la Banque de France successivement de Gap, Annecy, Besançon, Grenoble puis Nice.

     

    BUFFEL DU VAURE Raoul Marie :

    Administrateur de 1ère Classe des Services Civils de l’Indochine.

    Chevalier de la Légion d’Honneur par décret du 11 janvier 1913 sur le rapport du Ministre des Colonies, signature du brevet le 1er mai 1913. Dossier n°LH/389/14.

    Etat de service à compté du 21 juillet 1887 en Cochinchine.

    • Né le 14 février 1861 à Grenoble.

    Fils de Philippe Henry Victorin BUFFEL DU VAURE, juge d’instruction au tribunal d’Embrun et de Marie Julie Adolphine BEAUFORT de LAMARRE.

    • Marié le 27 janvier 1902 à Bourg en Bresse avec Marthe Marie Jeanne D’Allemagne.
    • Décédé le 30 mars 1927 à Paris

    BUFFEL DU VAURE Antoine Louis :

    Lieutenant de Vaisseau dans la Marine

    148 mois « sous les voiles »  Au service de l’Etat en temps de Paix et de Guerre, de 1804 à 1825.

    Chevalier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur en date du 28 avril 1821 serment du 26 juin 1821 et signature du brevet le 1er septembre 1824 à Paris. Dossier n° LH/389/55.

    • Né le 4 février 1787 à Eurre.

    Fils d’Antoine Henri  Etienne André BUFFEL du VAURE, avocat et de Magdeleine  NERY.

    • Marié  le 15 mai 1827 à Aurons (13) avec Marie Antoinette REYNAUD, née le 24 avril 1799 à Aurons décédée le 6 septembre 1830 à Aurons (13) dans le château de la comtesse douairière de Cordoue (Acte d’état civil Aurons 2/3).
    • Décédé le 11 aout  1830 de la fièvre  (Jaune) à  l’hôpital de Gorée au Sénégal  en Afrique (archives outre mer Aix en Provence : ANON -Sénégal)

    De leur union, un fils leur est né le 20 juin 1830 à Aurons (13) dans le château de la comtesse douairière de Cordoue, Philippe Henri Victorin BUFFEL DU VAURE  (Acte d’état civil Aurons 2/7) qui, orphelin peu après sa naissance, obtint son doctorat en droit le 31/12/1855.

     

    BUFFEL DU VAURE Antoine Louis  Lieutenant de vaisseaux commandant la canonnière Brick de sa majesté Charles X, « la Bordelaise » appareille de la rade de Brest le 15 octobre 1829.

    • « Le Brick du Roi La Bordelaise, commandé par M. BUFFEL DU VAURE, lieutenant de vaisseau, parti de l’ile de Gorée, le 5 juin, est arrivé à Brest, le 8 juillet, amenant avec lui deux superbes goélettes négrières et pirates qu’il a capturées dans l’une des rivières de la cote d’Afrique, une troisième goélette a été prises en même temps mais elle a dû rester à Gorée. » (Annales et histoire de la marine 1830 tomes 1 et 2)

     

    CHAUVIN Calixte :

    Capitaine,  Adjudant de Place, au 38ème  Régiment de Ligne

    Chevalier de la Légion d’Honneur le 12 juin 1856. Dossier n° LH/510/59

    • Né le 18 février 1812 à Buoux (84480) fils de CHAUVIN Pierre et de JOURDAN Marie.
    • Marié à Eurre le 27 janvier 1860 avec SAYN Marie Sophie, née le 29 avril 1834 à Eurre, décédée le 3 juin 1889 à Eurre, fille de SAYN Jean Pierre né le 22 aout 1797 à Eurre et décédé le 15 avril 1875 à Eurre, marié à BERNARD Lucie.

    D’où  CHAUVIN Lucie Sophie Céline, née le 2 octobre 1871 à Eurre (acte en ligne AD 26 Eurre p 681/775) mariée à Eurre avec ALLOVON Auguste Eugène, né le 8 février 1859 à Valence et décédé le 14 avril 1902 à Valence.

    • Décédé à 59 ans le 13 mai 1871 à Eurre. (Acte en ligne AD 26  Eurre p 696/775). Inhumé dans le vieux cimetière.

     

    Adjudant de place : officier remplaçant le major dans son rôle de gestionnaire du dépôt du régiment. ... Attribué à un capitaine, adjoint d'un chef de bataillon qui doit s'occuper des détails administratifs, de l'instruction des bas-officiers et de la discipline de son bataillon.

     

     

     

    GIRAUD Albert Elie :

    • Né le 19 décembre 1886 à Vaunaveys

    Fils de GIRAUD Jean Pierre, cultivateur à la ferme Garoson, et de Françoise Victorine VEYRIER.

    De la classe 1906, matricule 245  Montélimar, incorporé le 7/10/1907 au 17ème  Régiment d’Infanterie, caporal le 16/4/1908, sergent le 6/2/1909. Mobilisé le 2/8/1914, nommé Adjudant le 1/12/1915 et Sous Lieutenant le 19/4/1916. Blessé et gazé, réformé en 1919.

    • Marié à Crest le 6 septembre 1913   avec AURELLE Sophie Lydie, née à Eurre  le 21 février 1893, fille de Jean et de Sophie PERRIER.

    D’où un fils GIRAUD Charles Elie né le 23 aout 1924 à Eurre quartier les Ayasses, Adopté par la Nation (jugement du tribunal Civil de Die  du 17 avril 1934

    • Décédé le 26 décembre 1933 à Crest.

     

    Pour une raison certainement médicale son dossier n’est pas visible.

     

     

    PINCHINOT Edouard :

     

    Chevalier de la Légion d’Honneur  par décret du 28 juillet 1961

    Dossier n° 19800035/703/80286

    Médaille  militaire du 22 juin 1960

    Matricule 429, classe 1918 Romans, incorporé le 1er mai 1917.

    Blessé le 27 septembre 1918 à  Sainte Marie à Py  (51600), pensionné pour séquelles.

    Renvoyé dans ses foyers le 11 mai 1920

    Réformé définitif le 25 mai 1937

    • Né le 12 octobre 1898 à Romans, enfant abandonné à l’hospice de Romans.

    Fils de PINCHINOT Marie Pauline Dorothée.          

    • Marié le 3 mars 1923 à Eurre avec GASQUET Adrienne Augustine, née le 15 novembre 1903, fille d’Adrien GASQUET « Mort pour la France » Tué à l'ennemi le 4 août 1915 au combat du Linge (Alsace).

    D’où trois fils

    Cultivateur résidant au quartier Mangache.

    De 1939 à 1952 à résidé dans le Calvados  à Villiers le sec 14 480

    • Décédé au village d’Eurre le 19 janvier 1966.

     

    REY Venance :

    Chevalier de la Légion d’Honneur  sur le rapport du Ministère de la Guerre, le 27 décembre 1830. Dossier LH/2309/21.

     

    • Né le 25 janvier 1786 à Eurre, fils de REY Venance né le 9 septembre 1766 à Eurre marié le 12 avril 1785 à Eurre avec  BOVET Catherine née en 1760 à Crest et décédée le 6 décembre 1789 à Eurre.

    Soldat le 25 janvier 1808, Maréchal des logis chef le 17 mars 1813, Adjudant le 2 décembre 1813, Sous Lieutenant le 28 juin 1816 et Lieutenant le 18 février 1830.

    Placé en demi-solde du 1 octobre 1814 au 19 mars 1815 puis du 28 juin 1816 au 19 février 1823.

    Lieutenant, commandant de Compagnie, 30 années de service au 24 janvier 1838.

    Exerçant la profession de géomètre.

     

    • Marié le 9 février 1822 (p 399-400/419) à Montrigaud (26) avec  MACAIRE Marie Caroline  qui décède le 11 décembre 1822 (p 418/419), 4 jours après la naissance de leur fils REY Uldéric Joseph Venance né le 7 décembre 1822 (p 393/419). Il figure sur le recensement de 1836 de Montrigaud page 9 /65 sous le prénom de Frédéric avec ses grands parents maternelles, il a 13 ans et se trouve à l’école de Romans. Cet Uldéric REY sera notaire de Grand Serre (26) en 1851 puis maire de cette même commune en 1873.
    • Venance REY se remarie le 13 janvier 1834 à Morhange (57) avec  ABOUT Thérèse Françoise Augustine (22 avril 1790-3 septembre 1854) Professeure.

    Se trouve à Morhange  (57340) le 10 juillet 1855. Où il signe son brevet de Chevalier de la Légion d’Honneur, le 30 avril 1855.

    Revient dans la Drôme et se trouve à Valence le 6 mai 1860.

    • Il serait décédé le 8 avril 1864 mais le lieu est inconnu (indication sur attribution du grade de Chevaler de la Légion d’Honneur).

     

    ROUX Henri Auguste

    Chevalier de la Légion d’Honneur par décret du 7 mai 1946 sur décision du ministre de la guerre.

     

    • Né le 26 mai 1898 à Eurre (p 479/503) .

    Fils de ROUX Paul Jules, cultivateur, quartier Chionne et de ALLARD  Marie Louise

    Matricule 433, classe 1918, recrutement de Montélimar.

    Dessinateur comptable, incorporé le 15 avril 1918, rejoint le 38ème Bataillon de Chasseurs puis le 43ème Régiment d’Infanterie de Lille  le 16 juillet 1919. Caporal le 16 mars 1920, Sergent fourrier le 21 mars 1921. Passe dans la Réserve active, s’engage le 21 juin 1921 au 1er Régiment d’Infanterie. Sergent major le 1er février 1923, rengagé en fin d’’année, il est admis, sur concours, à l’Ecole d’Administration Militaire de Vincennes le 1er octobre 1924.

    Le 14 décembre 1924 à Vincennes naitra son fils Emile Paul Gabriel, qui sera décoré de la Médaille Militaire en 1959 et de la Croix de Guerre. Il  terminera comme Adjudant chef de la gendarmerie. Mort en 1971 il est inhumé dans le caveau familial du cimetière d’Eurre.

    Nommé Officier d’administration de 3ème classe le 1er octobre 1925, il rejoint le régiment du Génie de Belfort.

    Nommé Officier d’Administration de 2ème Classe l 12 octobre 1927, il est affecté  au Service du Génie en Tunisie le 25 mai 1931. A la chefferie de Galès du 18 juin 1932 au 25 juillet 1932 comme Capitaine puis à la chefferie du Génie en Algérie.

    Il sera rayé des cadres de Réserve le 2 mai 1961.

    Attestation de monsieur le maire  d’Eurre, Emile MAGNON, du consentement au mariage de leur fils, des parents, le 15 octobre 1920.

    • Mariage du militaire du 43ème Régiment d’Infanterie de Lille (59)  le 6 novembre 1920 à Dottignie St Léger (Belgique) avec VAN HOW Emilienne Jeanne.
    • Le 11 mars 1939, en garnison à Oran (Algérie) comme Capitaine au sein du corps du Génie, il épouse GONSALEZ Inacia.
    • Henri Auguste décède à Toulon le 9 décembre 1976.

     

    Il n’existe pas de dossier visible le concernant aux archives de la Légion d’Honneur.

     

     

     

    TOTIER François :

    Chevalier de la Légion d’Honneur décret du 11 aout 1869 sur le rapport du ministère de la guerre Dossier LH/2614/71. Garde du génie (des fortifications)

    • Né le 25 décembre 1811 à Eurre, (p217/265) fils de TOTIER François et de MOREL Marie Magdelaine, propriétaires
    • Se marie à Paris  le 11 février 1847 (p 35 à 40 / 40) avec CLEMENT Clémentine, née le 28 novembre 1820 (p 84/247) à Lumbin (38) décédée à l’hôpital de Mustapha (Algérie) le 22 juillet 1892 (ANOM p 188/337).

    D’où

    TOTIER Marie Hypolite Osienida née le 3 juillet 1854 (p 218/247) à Lumbin (38) mariée le 4 aout 1881 à Dellys (Algérie) avec LACHE Emile Charles, décédée le 26 aout 1926 à Alger.

     

    • Décédé le 23 janvier 1886 à Tlecem (Algérie). Garde du génie en retraite à Oran.

     

     

     






    Le Général Joseph François d'URRE de Mollans (1743 - 1817)

    14/08/2023 18:37



    Le Général   Joseph François  d’Urre de Mollans

    (1743-1817)

     

    Fils d’André Michel d’URRE de Mollans et de Marie Josèphe de VIRGILE, petit fils d’Antoine d’URRE seigneur des Beaumettes, Faucon et autres possessions, du Comtat Venaissin et de Cécile de JOUBERT son épouse, native de Carpentras.

    Antoine d’Urre de Mollans a été maintenu dans sa noblesse par jugement de 1704 de monsieur BOUCHU, intendant de la province du Dauphiné. Il est décédé à Faucon le 26 décembre 1712.

    André Michel d’URRE de Mollans, né et baptisé à Faucon le 18 décembre 1727. Capitaine du Régiment de Monaco, marié à Lille le 17 janvier 1741 avec Marie Josèphe Claudine de VIRGILE de VICOGNE, fille de Joseph de VIRGILE, baron de Pas en Artois, maître verrier, et de Marie Ursule FEUQUEL. Parents de Joseph François d’URRE de Mollans né à Dunkerque le 30 août 1743.

    Joseph François Jean Baptiste d’URRE de MOLLANS devient Sous Lieutenant le 13 janvier 1745, Lieutenant le 1er janvier 1747 et Capitaine le 20 juin 1758. Il a, alors, 15 ans.

    Il fait la guerre de sept ans (1756-1763) au nord de la Prusse et sera blessé à la jambe gauche lors de la bataille de « la crevette ».

    Joseph François Jean-Baptiste d’URRE se marie avec sa cousine Catherine Isidore Henriette d’URRE de Beaurepaire le 4 août 1771 à Montreuil St Firmin (p 733 et 734/1316). De cette union naquit le 29 juin 1772 (p 740/1316) Charlotte Catherine Joséphine d’URRE, sa fille unique qui décèdera à l’âge de 16 ans le 6 novembre 1788 à Montreuil St Firmin (p 863 / 1316). Son épouse étant décédée le 3 octobre 1788 à Montreuil (p 863 / 1316). Le 21 février 1779, il est nommé Capitaine au régiment de Bercheny hussards et en octobre 1791, il est élu Lieutenant Colonel du 2ème Bataillon de volontaires du Pas de Calais.

    En 1788, il avait remarqué un jeune engagé, le jeune MURAT, futur roi de Naples.

    Le 23 mars 1792, il passe au 12ème Régiment de Chasseurs à cheval et reçoit son brevet de Colonel le 16 mai 1792.

               

    De 1792 à 1794 il sert à l’Armée du Nord et il est promu général provisoire le 7 avril 1793, puis général de division provisoire le 21 du même mois. Alors qu’il est en poste à Hesdin en Artois, il prend  un brillant Officier comme Capitaine aide de camps : MURAT.

    Le 14 mai 1793 il commande les places d’Amiens, d’Abbeville, Montreuil sur Mer et Hesdin, lorsqu’il est suspendu de ses fonctions, comme ex noble, le 3 février 1794 et arrêté le 17 septembre 1794.

    Il est remis en activité le 6 août 1796, comme chef de Brigade à la suite de l’Etat Major de la place de Laon et le 16 septembre 1797, il est mis en congé de réforme.

    Il est rappelé le 7 janvier 1800, avec le grade de général de brigade et le 2 octobre 1802, il est mis à la disposition du général MURAT à l’Armée d’Italie qui en fait son Chambellan  et lui octroi une pension de 6 000 francs.

    Il est nommé commandant d’armes à Mantoue, puis à Vérone en 1803 et il est fait Officier de la Légion d’Honneur le 14 juin 1804.

    En 1806 il commande la place de Reggio et le 26 avril 1806, il obtient un congé pour retourner en France.

    Admis à la retraite le 2 juillet 1807, il se retire dans son château de Filain dans le département de l’Aisne. Cette propriété appartenait à la famille de Virgile de Vicogne  dont son épouse avait hérité  et ils en profitaient depuis 1773.

     

    Lui  qui avait déjà une vie bien remplit  ne put refuser la fonction de maire que lui offrit la commune de Filain (02) en 1808.

    Malgré ses crises de goutte, il s’adonne à la chasse à courre dans la forêt de Vauclair et peut rester jusqu’à 12 heures sur son cheval.

    Le Général d’URRE,  encore en fonction de maire de la commune, mourut à Filain le 6 juin 1818, âgé de 76 ans.

    C’est sa sœur Félicité d’URRE de Mollans et son maris David Alexis de THOLOSE qui hérita de la propriété.

    Filain se trouvant à proximité du « Chemin des Dames » subit les terribles combats de la première guerre mondiale et le château fut bombardé et détruit.

     

     à Eurre 26400 le 14 août 2023

    Jean Michel LEROUX

     






    14/08/2023 18:44



    Le château de FILAIN (02) où vécu le Général d' URRE de Mollans durant sa retraite.

    Il fut détruit pendant la première guerre mondiale de 1914 - 1918

    (Collection les Archives de l'Aisne)






    14/08/2023 18:48



    Carte postale fin guerre 1914 - 1918 

    (Collection Japy)






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