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d'Urre et ... d'Eurre
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d'Urre et ... d'Eurre

VIP-Blog de atouteurre
leroux-bred-jm@orange.fr

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  • Créé le : 09/04/2010 09:14
    Modifié : 16/05/2025 17:26

    Garçon (75 ans)
    Origine : 26400 Eurre
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    Nos poilus morts en 1916

    13/11/2017 20:24

    Nos poilus morts en 1916


    Classe 1916 prêt de madame ACHARD Monique, scan Jm LEROUX

     

    11 novembre 2016

     

    1916, c’est l’année terrible des combats de Verdun et de la Somme où nos soldats endurent les pires misères mais se battent vaillamment.

     

    BRUCHON Romain Clément né en octobre 1894 à Bozas en Ardèche de Jean Baptiste Romain et de PONCON Marie Germaine. D’abord ajourné pour faiblesse en 1914, il est déclaré apte  et part avec la classe 1915. Il rejoint le 111ème Régiment d’Infanterie d’Antibes le 18 décembre 1914 pour y apprendre les rudiments nécessaires à tous militaires. Le soldat BRUCHON Romain passera ensuite au 415ème Régiment d’Infanterie, à sa création en mars 1915, puis il sera affecté au 141ème Régiment d’Infanterie où il trouvera la mort sur le champ de bataille  de Haucourt Malancourt dans la Meuse. Porté disparu, il sera déclaré « Mort pour la France »  le 22 mars 1916 par jugement du tribunal de Die du 24 mai 1921. En fait, le 141ème Régiment d’infanterie se trouve sur Verdun depuis février 1916. Il tient le mamelon d’Harcourt sur le front Malancourt  Bethincourt non loin du Mort Homme avec pour mission « Tenir ».

    Le 23 mars le régiment est retiré de la bataille ayant perdu plus de 600 hommes.

     

    MAZARD Paul Léon né à Upie en novembre 1877, de constitution fragile, il est réformé du 75ème Régiment d’infanterie en 1901. En avril 1913 il se marie à Eurre, avec BARACAT Marie.  La mobilisation générale le rend apte à 37 ans et il rejoint le 111ème Régiment d’Infanterie de Montélimar dès le 3 août 1914.

    Le 20 novembre 14, alors que son épouse donnait naissance à la petite Juliette, Paul se trouvait dans les tranchées d’Avocourt (Meuse).

    En mars 1916 il se trouve dans les bois de Malancourt. Les pertes sont sévères et le régiment reçoit sans cesse des renforts. Le 23 mars, son régiment est pratiquement anéanti. Paul survit à cet enfer mais quelques jours plus tard, le 10 avril 1916, il trouve la mort, lors d’un bombardement, sur le champ de bataille de Massiges  (marne) dans la tranchée Famin au sein de la 1ère Compagnie.

     

    VALETTE Adrien Léon né en 1891 à La Rochette, orphelin de mère depuis  1900 et de père depuis 1908, il vit chez son tuteur et frère  VALETTE Henri dont il est le domestique de ferme à la Mourière commune de Vaunaveys. Incorporé au 17ème Régiment d’Infanterie d’Epinal en octobre 1912, caporal en novembre 1913, au moment de la mobilisation générale, il est nommé sergent. Jusqu’en avril 1915, il sera partout où son régiment le conduira et le 23 avril il passera au 158ème R I sur la frontière des Vosges. Peu de temps après il passera au 24ème RI et sera en Artois sur les collines de SOUCHET et de VIMY. Là il sera affecté au 405ème Régiment d’Infanterie, toujours dans le Pas de Calais jusqu’en mars 1916. Puis se sera VERDUN où il trouvera la mort sur le champ de bataille le 22 juin 1916 en défendant le fort de Souville.

     

    FRANCOIS Louis Séverin né en 1879 à Bouvante. Il accomplit son service militaire au 140ème Régiment d’Infanterie de Grenoble. Agriculteur en 1911, venant de se marier ave une fille Briançon, il s’installe à Eurre au quartier de Brette. 3 enfants naissent au foyer.

    A la mobilisation il rejoint le 111ème Régiment d’infanterie territoriale de Montélimar.

    Le 20 novembre 1915 il est muté au 202ème Régiment d’Infanterie qui se trouve, alors, en champagne  à quelques kms de Reims, dans les abords du village de Prosnes où il subira deux attaques au gaz asphyxiant.

    En juillet le 202ème, au sein de la 120ème Brigade, reçoit l’ordre de défendre l’ouvrage de Thiaumont, un fort à quelques kms de Verdun. « Tenir »  sera leur plus belle motivation et dans les combats du 3 et 4 juillet, les poilus n’auront de cesse, malgré les pertes cruelles et lourdes, de défendre, coûte que coûte, l’ouvrage de Thiaumont.

    Le 4 juillet  1916 FRANCOIS louis donnait sa vie pour la Patrie. Le 9 août l’ordre du jour de la 120ème Brigade citait Louis et lui attribuait la croix de guerre avec étoile de bronze en ces termes :

    « a montré les plus belles qualités de bravoure, de sang froid et d’abnégation au cours des 3 et 4 juillet 1916 malgré le bombardement auquel sa section était soumise, n’a cessé d’assurer le service de sa pièce donnant à ses camarades le plus bel exemple d’énergie morale. Est tombé glorieusement au cours des combats du 4 juillet. »

     

    PINET Jean Louis de la classe 1893  est né à Grâne. Il fait son service militaire au 111ème rég  territorial d’Infanterie de Montélimar mais il est renvoyé dans ses foyers en 1896 car il est l’ainé d’une Veuve. En effet il a perdu son père en 1874 alors qu’il avait 8 mois. Sa mère s’est remariée avec Frédéric SIBEUD un Eurrois, lui-même décédé en 1896. Cultivateur à Montoison puis dans notre commune dès 1901. Après son mariage à Arlebosc en aout 1902, il s’installe à Eurre quartier des Meaux et le couple aura deux enfants.

    La mobilisation le rappelle à Montélimar puis le 7 novembre 1914 il est affecté au 107ème Régiment Territorial d’Annecy.

    A sa dissolution en février 1916, il passera au 24ème Régiment d’Infanterie, unité combattante. Là, au sein de la 6ème Compagnie, il participera à la défense du Fort St Michel au N-E de VERDUN. Le 19 juillet 1916 il est inscrit comme tué à l’ennemi sur le journal de marche du régiment sur le témoignage de deux poilus, eux même blessés pendant cette journée.

     

    BOUQUET Henri Alexandre né le 6 novembre 1888 à Eurre fils de Joseph Alexandre et de Rey Marie Sophie, cultivateur. En 1911, il se marie à Allex avec CHAUVIN Marie Célina. A la mobilisation, il rejoint son régiment qui vient de se former à Lyon le 2ème régiment de Dragons. C’est un régiment de cavalerie mais pendant la première guerre mondiale, il  combattra à pieds

    Henri Alexandre participera à la bataille de la Trouée de Charmes en Lorraine et à la bataille d’Ypres en Belgique. En 1915 ce sera la deuxième bataille de Champagne. Le 27 décembre 1915, le régiment se trouve près de Lunéville et Henri Alexandre est muté au 156ème Régiment d’Infanterie. Il est affecté à la 8ème compagnie. En février et mars 1916, il participe aux combats en Lorraine puis sur Verdun où son régiment accuse des pertes de 1200 hommes sur la Côte du Poivre  puis 800 hommes sur la côte 304 en avril. De juin à août  le régiment se trouve dans la Somme dans la région de Maurepas, célèbre pour ses grandes étendues boueuses.

    Le 2 juillet les sections de la 8ème compagnie sont étalées le long du « Ravin d’Hardecourt » près du « Bois sans Nom ». L’attaque se dirigeait vers Maurepas mais le bombardement intense des allemands et les difficultés du terrain firent de cette journée un désastre avec la perte de 4 officiers et de 35 hommes et faisant 73 blessés. C’est ce jour que BOUQUET Henri Alexandre, 28 ans,  perdit la vie sur le champ de bataille d’Hardecourt aux bois petit village de SANTERRE. Quelques mois plus tard, un de ses cousins germains, BOUQUET Edouard Gustave, instituteur de Bouc Bel Air et sergent au 298ème RI,  trouva la mort à 25 ans, dans la défense du Fort de Vaux à Verdun.

     

     

    BOST Paul Antonin agriculteur, fils d’agriculteur,  est né le 11 avril 1880 à Vaunaveys,

    Peu après 1911, encore célibataire, il s’installe, avec ses parents déjà âgés, sur la commune de Eurre et le 30 mai 1914 il est mentionné sur sa fiche matricule individuelle, domicilié quartier des Siquets.

    le 2 août 1914 pour cause de mobilisation générale, il rejoint le 14ème Bataillon de Chasseurs à pieds à Grenoble.

    Le 3 au soir, les ordres sont donnés pour l’attaque du 4 septembre 1916, ainsi que les ordres de mise en réserve de SA Brigade de Chasseurs dès le 5 septembre.

    La main protectrice qui avait jusque là sauvegardé Paul Antonin, n’était pas au rendez-vous et Paul Antonin sera tué pendant cette attaque du 4 septembre 1916 dans le bourbier de la campagne Picarde à Maurepas en essayant de prendre la « tranchée de l’hôpital ». Il était âgé de 36 ans.

     

    RAPINE Louis Romain né en janvier 1890 à Toulaud en Ardèche. En 1910 il est garçon de café à Romans sur Isère et part faire ses trois années de service militaire à Briançon au sein du 159 Régiment d’Infanterie Alpine. Peu de temps après son retour à la vie civile, c’est la Guerre. Il rejoint son régiment le 159 dès le 4 août  et il est nommé caporal le 23 juin 1915.

    Le 28 décembre 1915, il est cité à l’ordre du Régiment et reçoit la Croix de Guerre sous les termes suivant :

    « Sur le front depuis le début de la campagne, s’est conduit brillamment dans toutes les actions auxquelles le Régiment à pris part et notamment aux attaque du 9 mai et du 25 septembre 1915 »

    En mai le régiment se trouvait au sud de Nancy et en septembre dans le Pas de Calais  près de Souchez au tristement célèbre « Cabaret  rouge ».

     Un an après, en ce 4 septembre 1916, l’attaque fut déclenchée à 14 h  vers le Boyau Maurice mais à 16 h ne pouvant se maintenir sur les positions acquises du fait des tirs ravageurs des mitrailleuses allemandes, le retour au point de départ était nécessaire. Le commandement ordonna une préparation d’artillerie pour attaquer de nouveau et boucher les brèches devant Barleux. Mais les reconnaissances  effectuées montrèrent que l’ennemi avait reçu des renforts en personnel et surtout en mitrailleuses. L’attaque n’aura pas lieu car les pertes du régiment s’élevaient déjà à 21 officiers et 450 hommes dont notre caporal RAPINE Louis Romain.

     

    BELLIER Adrien Auguste  né à Crest le 3 mars 1897, vivait avec ses 4 autres  frères et sœurs chez ses parents, dans leur ferme du quartier des Meaux. En janvier 1916, il est incorporé au 163ème Régiment d’Infanterie d’Antibes où il va faire ses classes et apprendre la dure vie de soldat

    Le 8 novembre il passe au 321ème Régiment d’Infanterie qui se trouve, à cette période, à Douaumont.

    Ses destinées l'appellent à insérer des pages de gloire dans l'épopée de Verdun. Fleury-

    Douaumont-Bezonvaux marquent les dures et célèbres étapes de son nouveau séjour dans cette région. Douaumont, coin précieux de la terre française devenu un symbole de défaite ou de victoire, Douaumont vaut au régiment une citation à l'Ordre de l'Armée :

    Bezonvaux, c'est l'heureuse journée où le régiment, complétant son bel exploit du 24 dernier, enlève de haute lutte tous ses objectifs et ne s'arrête qu'après avoir établi ses nouvelles lignes au delà de Bezonvaux. Pour la deuxième fois, le 321e, en mettant Verdun à l'abri d'un retour offensif, a bien mérité de la Patrie. Une nouvelle citation à l'Armée et la fourragère lui sont accordées 

    le  16 décembre 1916,  les divisions de soutient se rapprochent et commencent leur montée en secondes lignes.

    Dés l'aube, les Allemands entament un violent bombardement présageant une attaque. Elle se déclenche dans la journée entre les Chambrettes et le bois des Caurrières. Cependant, malgré leur ténacité, les assaillants ne parviennent pas à passer les lignes françaises. Les Poilus entendent bien conserver les positions qu'ils sont parvenue à reconquérir la veille.

    La nuit arrive avec une brusque chute de la température. Les conditions deviennent extrêmes dures et beaucoup d'hommes doivent être évacués pour pieds gelés.
    Témoignage de Bastien FEICE, soldat au 4e Zouaves : " C'est à la fin de l'attaque que commença notre véritable calvaire. La neige qui tombait sans arrêt depuis deux jours, s'arrêta pour faire place à un froid des plus rigoureux. Le thermomètre était descendu à - 20°.
    Ceux d'entre nous que les obus et les balles avaient épargnés n'étaient plus, à l'aube, des hommes, mais des formes, des silhouettes glacées, boueuses et presque sans vie. Tous, ou presque tous, nous avions les membres gelés, les uns les mains, les autres les pieds, sans compter ceux, nombreux, ayant les deux jambes gelées. Personnellement,
    j'eus les pieds gelés au premier de gré. Pour atteindre le poste de secours, distant de 1 500 mètres environs, il me fallut près de quatre heures. "

    Ce 16 décembre BELLIER Adrien est disparu, au bout d’à peine 1 an de service dans la guerre.  Il avait 19 ans et demi, c’est le plus jeune de nos poilus inscrit sur ce monument. Ce n’est qu’en juillet 1921 que le tribunal de Die  fixa sa mort  au 16 décembre 1916.

     

    Ces 9 enfants d’EURRE disparus en l’année 1916  portent à  23  le nombre des  « Mort pour la France » de la commune.






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