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d'Urre et ... d'Eurre
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d'Urre et ... d'Eurre

VIP-Blog de atouteurre
leroux-bred-jm@orange.fr

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  • Créé le : 09/04/2010 09:14
    Modifié : 16/05/2025 17:26

    Garçon (75 ans)
    Origine : 26400 Eurre
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    Notre-Dame de la Paix

    02/08/2010 23:44

    Notre-Dame de la Paix


    remise en place de la statue réparée. Ph : jean michel LEROUX - 26 juillet 2010.

     

    Notre - Dame de la Paix retrouve sa tête et sa place

    Lundi 26 juillet 2010 à 8 h 30 : Après trois années d’absence, la statue rénovée de Notre-Dame de la Paix rejoint son socle.

     

    De toute beauté, la Vierge Marie, objet d’un vœu des paroissiens pendant la seconde guerre mondiale, peut à nouveau nous offrir son sourire et nous présenter l’enfant Jésus qu’elle tient dans ses bras.

     

    L’entreprise RAVIT de Livron a été sollicité pour réparer les dégâts sur la statue, aidée par l’entreprise REYNIER de Crest pour son enlèvement et sa remise en place ainsi que pour divers travaux annexes de réparation du socle et de l’autel






    Notre-Dame de la Paix

    02/08/2010 23:47

    Notre-Dame de la Paix


    retour de la statue sur son socle 26 juillet 2010 . Ph : jean michel LEROUX.




    Notre-Dame de la Paix

    02/08/2010 23:51

    Notre-Dame de la Paix


    Travail magnifique, mené de mains d’experts, qui permet à la statue autel de retrouver sa prestance initiale. Ph : jean michel LEROUX - 30 juillet 2010.






    Notre-Dame de la Paix

    02/08/2010 23:57

    Notre-Dame de la Paix


    Le monument est de nouveau en place, prêt à affronter le temps... Ph : jean michel LEROUX - 2010






    l'école de Fabien DIDIER en 1852

    04/08/2010 16:50



    Les tribulations d’un instituteur à Eurre,

    peu après le coup d’état de 1851

    sur communication de monsieur Georges PETIT du récit concernant son ancêtre Fabien DIDIER, instituteur à Eurre dans une période difficile pour la commune, puisque vécue peu après les évènements des insurgés de 1851.

    Fabien DIDIER est né en 1827 dans un petit village du Diois, Chamaloc. Après avoir suivi les cours de l’Ecole Normale de Grenoble, il est instituteur à Saint-Agnan-en-Vercors, puis nommé à Eurre en 1852. A cette époque une partie du traitement des instituteurs dépendait du nombre d’élèves fréquentant effectivement l’école…

    « … Je partis de Saint Agnan le 6 février 1852 et ouvris ma classe à Eurre le 9. On m’avait nommé là pour remplacer M. VINET, excellent instituteur qui, au coup d’état de décembre 1851 fut enfermé à la Tour de Crest, et plus tard condamné à dix ans de bannissement en Algérie, pour sa participation comme chef politique d’Eurre et des communes environnantes à la résistance contre le nouvel ordre des choses.

    L’école était donc fermée depuis deux mois. Le jour de mon arrivée, qui se trouvait un dimanche, bon nombre de pères de famille vinrent me voir à l’hôtel ARCULIER où j’avais pris une chambre provisoirement. Tous me témoignèrent beaucoup de sympathie, tout en déclarant formellement, qu’attachés à M. VINET, et reconnaissants des services qu’il leur avait rendus, ils lui voulaient témoigner leur estime en refusant catégoriquement de reconnaître tout autre instituteur, et qu’en conséquence ils préféraient garder leurs enfants chez eux ou les envoyer en classe dans les communes voisines, plutôt que de me les confier à moi, tant que je remplacerait M. VINET.Ils espéraient ainsi, disaient-ils, forcer l’administration à capituler et à leur rendre l’instituteur de leur choix. En vain je leur fis remarquer que j’étais loin d’avoir demandé le poste d’Eurre, mais qu’au contraire je ne venais l’occuper qu’à mon corps défendant. Ils le comprenaient très bien, aussi s’excusaient-ils, en très bons termes, d’une résistance qu’ils feraient à tout autre aussi bien qu’à moi, qu ‘en définitive cette résistance était une question de principe et non une question de personne.

    Néanmoins et malgré tout, je dus ouvrir ma classe. Le premier jour, il me vint 23 élèves, sur les 75 que comptait l’école le jour où mon prédécesseur fut incarcéré à la Tour de Crest et je n’en eu pas davantage jusqu’aux vacances. Tous les autres enfants furent envoyés à Allex ou à Montoison ou au pensionnat BOUVIER de Crest. Aussi au lieu d’un traitement de 900 F. assuré que j’avais à Saint Agnan, y compris le secrétariat de la mairie, je fus réduit à un traitement dérisoire qui n’atteignait pas 500 F. ! et j’avais déjà 3 enfants ! Quelle rude épreuve ! Quelles furent tristes les réflexions auxquelles je dus me livrer en face de la situation de disgrâce dans laquelle je venais d’être jeté si soudainement ! »

    Le maire d’Eurre, M. BARRET, tenait à assurer son secrétariat lui-même, ce qui privait Fabien DIDIER des ressources d’une fonction qui était très souvent confiée à l’instituteur… Il ne lui restait plus qu’à déployer au mieux ses qualités de pédagogue pour essayer de convaincre les parents d’envoyer à nouveau leurs enfants à l’école d’Eurre.

    « C’est ainsi que ces six premiers mois passés à Eurre ont été peut-être les mois où j’ai le plus travaillé de ma vie. (…) Les vacances terminées, je rouvris ma classe avec l’intention bien arrêtée de travailler de manière à vaincre mais non à mourir. Le premier jour, outre mes 23 fidèles, il me rentre huit élèves nouveaux qui avaient fréquenté les «écoles de Crest et de Montoison pendant les six premiers mois de ma présence à Eurre. Je leur demandai avec quels camarades ils travaillaient précédemment. Selon leurs indications, ils furent placés dans les divisions respectives. Puis je fis faire diverses compositions pour procéder au classement des places. Ces devoirs terminés, je les recueillis pour en faire la correction.

    A première vue, je compris que pour ne pas éveiller la susceptibilité des nouveaux élèves, ils serait prudent de confier cette correction aux élèves eux-mêmes sans distinction d’anciens et de nouveaux. Le travail fut laborieux, seulement il prouva clairement que les enfants qui avaient fréquenté d’autres écoles, ne pouvaient pas suivre les autres.  Ces derniers en jubilaient. A midi, je courus faire part de ces résultats à un ami qui me portait beaucoup d’intérêt.

    - gardez vous, me dit-il, de dire quoi que ce soit de ce qui arrive, vos élèves fidèles parleront assez .

    En effet, ce fut comme une traînée de poudre, le soir, dans chaque famille. Ces jeunes enfants criaient tout haut que ceux de leurs camarades qui étaient allés au dehors ne pourraient plus suivre avec ceux qui étaient restés à l’école d’Eurre. Le lendemain, ce fut au tour des mamans et des papas à redire la même chose, si bien qu’au bout de huit jours ma classe fut au complet puisque même les deux fils de M. VINET m’étaient revenus. Si ce résultat fut ma première satisfaction, il fut aussi pour moi un fort encouragement pour mieux faire encore. Je me mis au travail avec une nouvelle ferveur. »

    Fabien DIDIER

    Extraits des notes sur sa vie, écrites de sa main aux environ de 1889

    Resté à Eurre de 1852 à 1854, par délibération du conseil municipal, Fabien DIDIER du instruire gratuitement 8 élèves nécessiteux dans l’année 1853/1854. A la rentrée de 1854, il est remplacé par l’instituteur Hyppolite RAMBAUD, âgé de 36 ans.  

     

     

     

     

     

     

     

     






    Pierre André VINET

    04/08/2010 17:45

    Pierre André VINET


    Acte de naissance de Pierre André VINET; scan : Jean Michel LEROUX - 2010




    Pierre André VINET

    04/08/2010 17:53

    Pierre André VINET


    Mandat d'arrêt du 1er février 1852. (archives départementales M1371/4 dossier 446). scan : Jean Michel LEROUX - 2010




    Pierre André VINET...L'insurgé de Eurre

    04/08/2010 18:58

    Pierre André VINET...L'insurgé de Eurre


    P.A.VINET accepte la grâce présidentielle.  ( AD  M1371/4 dossier 446) scan : Jean Michel LEROUX - 2010

     

    Espoir et déchéance

    Gracié le 15 août 1852 par l'empereur Louis Napoléon, il est mis en liberté sous surveillance de la police générale.

    " Il était aussi dévoué à l'Empereur que possible. La clémence de Louis Napoléon l'a transformé."

    Dans une lettre datée du 3 septembre et adressée à monsieur BONARDON de Crest, il relate sa visite chez le Préfet et chez le recteur afin d'être réintégré comme instituteur. Il dit combien lui pèse les mesures de surveillance dont il fait l'objet. Il lui demande de le tirer d'affaire (il lui doit déjà sa grâce).

    "... voilà monsieur BONARDON la douceur avec lequel je suis traité par monsieur le maire."

    "... ses amis ont eu des torts aux éléctions mais s'en repentent, c'est de la faute à monsieur BARRET."

    Le 18 octobre 1852, il accepte avec reconnaissance la grâce présidentielle.

    Pierre André VINET ne sera pas réintégré comme instituteur.

     Le vote des 21 et 22 novembre 1852 ne fait l'objet d'aucune mention sur le registre des délibérations du conseil municipal tout comme la période pourtant si trouble allant du 1er avril 1851 au 22 février 1852. Sur Eurre, celui-ci a donné les résultats suivant : votants 260 ; oui 252 ; non 7 ; bulletin blanc  1(peut-être celui de notre insurgé). (AD M47)

    Plus tard, Robert SERRE écrit page 318 de son ouvrage déjà cité *:

    " M. le Maire voulant donner plus de solennité à l'avènement de l'élu de la nation [annonça] qu'il y aurait un banquet à la mairie[...] tous les membres du conseil municipal s'y sont refusés parce que ces hommes avaient déjà organisé le leur avec toute la démagogie de la commune. Enfin, vers une heure après midi, M. le Maire, le garde champêtre et l'instituteur étaient réunis dans la salle de la mairie, assistés de tous les gens d'ordre de la commune au nombre de trente [...] chacun s'applaudissait de s'être réunis ainsi pour fêter l'élu de la nation, le sauveur de la France [...] La démagogie était toute réunie en banquet chez le sieur Arcullier [?] cabaretier, là étaient tous les membres du conseil municipal et autre tel que Vinet ex-instituteur, des étrangers de Vaunaveys, de la Rochette et d'Allex. Mr Duvaure adjoint ceint de son écharpe présidait ce banquet au nombre de cinquante..."

    * Robert Serre, 1851 : Dix mille Drômois se révoltent, l’insurrection pour la République démocratique et sociale, 400 pages, éd. Peuple Libre / Notre Temps, novembre 2003.

    Notes de l'auteur : Monsieur BONNARDON, avec deux N, Pierre Raymond est né à Vizille (38) le 11 février 1817, il est le fils de Antoine Basile BONNARDON, chirurgien de la Grande Armée puis docteur en médecine de Vizille, et de Marie Claire Joséphine DOU originaire de Tallard (05) et décédée le 20 octobre 1836 à Vizille. Il a un frère qui est Conseiller Général de l'Isère et une soeur. Alors qu'il est premier commis de la Direction de l'Enregistrement et des Domaines du département de la Drôme, il épouse le 19 novembre 1846 à Valence la fille du maire de cette ville, monsieur FERLAY Joseph Antoine, futur préfet de la Drôme. Son épouse  Marie Eléonore Mélanie FERLAY est née le 28 avril 1827 à Valence dont la mère Marie Eléonore BADON décèdera à Valence le 9 mars 1874.

    Pierre Raymond BONNARDON décèdera à Vienne en juin 1893 et sera inhumé à Valence.

    Joseph Antoine FERLAY, préfet de la Drôme, né le 23 mai 1798 à Tersanne (26) décèdera à Valence le 9 mars 1884.

    ref : acte de mariage du 19 novembre 1846 : Archives numérisées de la Drôme et Généanet généalogies René Dreveton et Didier Beaume.






    Pierre André VINET

    04/08/2010 19:31

    Pierre André VINET


    Fiche de renseignements concernant l'insurgé Pierre André VINET. (AD M1354) . scan Jean Michel LEROUX -2010

     

    Le Préfet de la Drôme, FERLAY, envoie aux maires, une demande de renseignements concernant les insurgés. Monsieur BARRET , le maire de Eurre inscrit, le 5 décembre 1852, sur la fiche de P.A.VINET

    "...et laisse parler la haine contre les hommes d'ordre d'une manière regrettable... le sieur VINET bien loin de rendre plus facile mon administration comme il l'avait promis, a, si j'en juge par la nouvelle rupture entre les esprits qui semblaient tendre vers l'union, rien fait de moins que le contraire."

    Dans le "Livre d'or des victimes du coup d'état de 1851 et de la loi de sureté générale de 1858" le relevé exact des registres de la commission mixte du département de la Drôme parut en 1883 il est dit de Pierre André VINET : Chef et organisateur très influent et très dangereux des sociétés secrètes - Dix ans d'Afrique.






    Pierre André VINET ... L'insurgé de Eurre

    04/08/2010 20:08

    Pierre André VINET ... L'insurgé de Eurre


    Acte de décès de P.A.VINET le 17 janvier 1874 à Eurre. Scan de Jean Michel LEROUX - 2010

     

    • L'insurgé Pierre André VINET est décédé à 73 ans le 17 janvier 1874 à Eurre. Il est noté ex agent voyer.
    • Son épouse, Joséphine RAMBAUD, est décédée le 15 mars 1881 à Eurre. Adrien, chef cantonnier, déclara leurs décès.
    • Leurs fils, Adrien et Léon Paul quittent le village .
    • Le 22 mai 1882, la préfecture de Valence envoie le titre de rente n° 223 aux victimes de 1851. Adrien est présumé habiter Suze sur Crest par le maire COMBE et le 17 novembre 1882, même envoi des brevets de pension où il est mentionné qu'il habite à Marseille, 52 rue d'Aubagne. (AD M 1354, 2ème partie).
    • Adrien VINET s'est marié à Autichamp (26) avec Marie Virginie Pauline  LIOTARD  le 12 mai 1869. Veuf le 27 janvier 1886, il se remarie avec Anne Elisabeth TOURNIER et décède le 6 mars 1892 à Cruas ( 07) à l'âge de 49 ans ; il était alors cultivateur.
    • Emilie VINET, née le 17 juin 1870 à Eurre et petite fille de Pierre André, s'est mariée le 30 octobre 1904 à Bollène (26) avec André LAYE. Elle y décède le 13 septembre 1912 et est enterrée à Eurre dans le caveau familial.





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