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d'Urre et ... d'Eurre
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d'Urre et ... d'Eurre

VIP-Blog de atouteurre
leroux-bred-jm@orange.fr

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  • Créé le : 09/04/2010 09:14
    Modifié : 16/05/2025 17:26

    Garçon (75 ans)
    Origine : 26400 Eurre
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    Nos poilus morts en 1916 (suite 02)

    13/11/2017 20:35

    Nos poilus morts en 1916 (suite 02)


    photo sur céramique PINET Jean Louis monument aux morts de la commune. Photo de Jm LEROUX 29 mars 2007.






    Nos poilus morts en 1916 (suite 03)

    14/11/2017 17:02

    Nos poilus morts en 1916 (suite 03)


    BELLIER Adrien Auguste : scan du cadre familial  BELLIER avec leur aimable autorisation. Juin 2014






    Nos poilus morts en 1917

    14/11/2017 17:10

    Nos poilus morts en 1917


    Classe 1917 prêt de madame GENCEL Yvette scan de Jm LEROUX, juin 2010.

     

    11 novembre 2017 

    L’année1917 voit trois noms de nos compatriotes s’ajouter à la liste des 23 précédents morts pour la France de notre commune :

     

    BLAIN Paul Alcide né le 10 janvier 1896 à  MONTOISON,  fils de Jean Alcide  et de  Marguerite CLAUZIER,  cultivateurs dans la plaine à Eurre.                           

    De la classe 1916, il rejoint le 157ème Régiment d’Infanterie de GAP  le 8 avril 1915.

    Ce sera la Lorraine puis  VERDUN  et enfin les Vosges.

    Le 23 septembre 1916, Paul Alcide rejoint le 279ème Régiment d’Infanterie dans la Somme où le régiment a été transporté après VERDUN.

    Le régiment réalise une avance appréciable lors de la reprise de l’attaque vers le Mont Saint Quentin. Puis, quelques mois plus tard, de BARLEUX dans la Somme le 279ème RI descend vers SOISSONS et COMPIEGNE et organise le secteur de MOULINS SOUS TOUVENT dans l’Oise.

    En mars 1917, alors qu’on s’attendait à une offensive allemande, ceux-ci pensent plutôt à reculer. Dès lors, les coups de mains français se multiplient.

    Le 13 mars, c’est dans une de ces actions que BLAIN Paul Alcide est tué. Il est enterré à QUENEVIERES dans le cimetière national de TRACY LE MONT, en tombe individuelle, carré D, emplacement 76.

                              

    MARCEL Maurice Alfred né le 16 novembre 1894 à ALLEX,  fils d’Eugène Auguste  et de   Marie Valentine VINCENT,  cultivateurs à EURRE, quartier Pychebrand.  

    En décembre 1914 il rejoint son affectation au 157ème Régiment d’infanterie de GAP ; Blessé le 29 mars 1916 pendant la défense de VERDUN, il est muté en octobre au 175ème Régiment d’infanterie et part en Orient dans le secteur de SALONIQUE en Grèce.

    Il participe à la deuxième campagne de Serbie et d’Albanie au sein de la 9ème compagnie.

    Son régiment participe aux combats  de MONASTIR en janvier 17 et continu le mouvement dans un pays de montagnes, inconnu et particulièrement pénible. [Capitale d’un territoire  de l’empire Ottoman qui s'étend principalement en Macédoine.  (BITOLA.]

    Début septembre, alors que le régiment se porte vers KORITZA, puis vers une rivière du sud de l’Albanie, le Devoli, il est transféré à l’hôpital temporaire n°7 de Salonique où il décède le 5 septembre 1917 à 1 h 45 des suites d’une blessure par éclat d’obus dans le dos.

    Ce n’est qu’en novembre 1920 que la transcription de son décès pour la France est mentionnée sur le registre d’état civil.

     

    PISTON Camille né le 1er octobre 1879 dans la plaine  à EURRE,  fils de Raymond  et de  Marie LIZOT  cultivateurs à  VAUNAVEYS.   Marié à Joséphine CHAMBONCEL il est père d’un fils  Camille Joseph et possède une ferme aux Ayasses. 

    A la mobilisation  il rejoint son régiment à Granville  le 2ème Régiment d’Infanterie. Mais c’est dans les rangs du 202ème Régiment d’Infanterie de réserve qu’il gagne la Belgique. Puis ce sera la Marne avec les combats de la Ferme de Moscou et de Prosne près de Reims.

    En 1915, il participe à la deuxième bataille de champagne puis en 1916, toujours dans la Marne pour être envoyé sur la défense de Verdun.

    De nouveau dans la Marne de janvier à septembre 1917, il est blessé dans les combats du Mont Cornillet sur la commune de Moronvillier à 20 kms de Reims   et il trouve la mort le 6 septembre 1917 à l’ambulance 7/4 de Suippes.     

     Son épouse récupérera sa dépouille et le ramènera  ici à Eurre pour qu’il repose parmi  les siens.

    Sa tombe étant en état d’abandon, la municipalité fit mettre ses restes dans le carré militaire à l’occasion des cérémonies du 8 mai 2010.

     

    En novembre 2018, vous retrouverez l’histoire abrégée des cinq derniers Eurrois tombés sur le champ d’honneur, en 1918…..






    Nos poilus morts en 1917 (suite)

    14/11/2017 17:15

    Nos poilus morts en 1917 (suite)


    PISTON Camille photo sur plaque de marbre blanc : Carré militaire cimetière de EURRE.

    Photo Jean Michel LEROUX, février 2007.






    Nos poilus morts en 1918 (a)

    20/11/2018 07:17

    Nos poilus morts en 1918 (a)


    Ils sont déjà 26 qui ont donné leur vie pour la Patrie. Cette année 1918 s’annonce encore meurtrière car 5 Eurrois vont encore périr malgré l’armistice qui survient ce 11 novembre.

    VALETTE Marcel Joseph, né en 1898 à La Rochette, est garçon de buffet à Paris quand il est mobilisé. A 13 ans, Henri Valette cultivateur à La Rochette le laisse orphelin car il a déjà  perdu Vallon Joséphine  sa maman  alors qu’il n’avait que deux ans. Il est alors mis sous tutelle chez un oncle, granger au Courrier à Eurre.

    De la classe 1918, il est mobilisé le 15 avril 1917 et rejoint le 159ème Régiment d’infanterie à Briançon. Après 3 mois de formation militaire, il est muté au 55ème Régiment d’Infanterie qui se trouve en Lorraine et garde un secteur assez vaste aux abords de Metz.  Cette période de tranchées est marquée par un travail actif d’organisation et par une incessante vigilance.

    Le 24 mars 1918 il est affecté au 412ème Régiment d’Infanterie qui se trouve du côté de Compiègne.

    Le 10 avril, les allemands déclenchent une offensive en vue d’arriver sur Paris.

    Les Français résistent, moins de 80 mètres séparent les deux lignes de front.

    Le 14 mai, le régiment fait mouvement vers le Pas de Calais, puis le 3 juin, il est de retour sur la rivière l’Ourcq afin de renforcer les troupes pour contre carrer la ruée allemande sur la Marne et vers Paris.

    Le 10 juin, 5 divisions misent à la disposition du Général MANGIN prononcent une contre attaque sur la région du Matz afin d’arrêter les allemands.

    Le 412ème est aidé dans sa tache par les chars d’assauts « St Chamond » et par un bombardement intensif.

    Vers 18 h le front se stabilise et ordre est donné de tenir la place en vue d’une reprise de l’attaque le lendemain vers 3 h 00.

    C’est dans cette journée des combat de Saint Maur, quartier du village de GOURNAY sur Aronde dans l’Oise que Marcel VALETTE fut blessé et évacué vers l’hôpital complémentaire n° 43 de Beauvais. Il y devait décéder, le 11 juin 1918, de sa blessure au thorax. Il avait 20 ans.

    Il a été enterré dans le carré militaire de Beauvais, en tombe individuelle 489.

     






    Nos poilus morts en 1918 (b)

    20/11/2018 07:19

    Nos poilus morts en 1918 (b)


    REY Casimir Henri, né le 26 novembre 1889, fils d’Antoine Casimir et de Pauline MOTTET, agriculteurs au quartier Pychebran. A 12 ans, il perd sa maman. De 1910 à 1912 il accomplit son service militaire et à la mobilisation, il rejoint son régiment, le 157éme d’Infanterie, à Gap.

    De la haute vallée de l‘Ubaye, le régiment part pour Belfort, puis l’Alsace et les Vosges. Deux mois plus tard il est en Woëvres puis en Belgique.

    En 1915, il participe à la bataille de la Woëvres puis aux combats des mines.

    En 1916 il est à Commercy puis à VERDUN. En juin il repart dans les Vosges et participe à l’attaque de nuit du piton retranché appelé le « pain de sucre ».

    Aux premiers jours de 1917, le 157ème Régiment d’Infanterie s’embarque pour l’Orient et rejoint la Salonique (Grèce, Albanie, Macédoine).

    Après quelques rudes combats victorieux mais harassants, le régiment arrive en Grèce début juin 1917.

    Soleil de feu, nuées de moustiques, chaleur accablante suivie de pluies diluviennes et de froid font que le soldat ne se repose pas et que la fatigue dépasse les limites des forces humaines.

    De fin septembre à mi février 1918 c’est un retour aux tranchées. Le climat et les maladies ont raison, chaque jour, des natures les plus résistantes. Le ravitaillement est incertain et le service de santé débordé.

    Le 23 avril 1918 le Caporal Rey Casimir est rapatrié pour maladie, hospitalisé à Nice puis il rejoint le dépôt du régiment c'est-à-dire Gap.

    Le 5 aout son état nécessite une hospitalisation à l’hôpital complémentaire n°1 du lycée de Gap où il décède le 8 septembre 1918. Il avait 29 ans.

    Son corps sera inhumé dans le carré militaire du cimetière de Gap.

     






    Nos poilus morts en 1918 (c)

    20/11/2018 07:21

    Nos poilus morts en 1918 (c)


    BRUNET Gustave Sylvain, né le 21 mars 1880  à Eurre au quartier Les Sables fils d’Auguste et de MORIN Rhéat Silvie, agriculteurs.

    Il accomplit son service militaire de novembre 1901 à septembre 1904 au 140 ème Régiment d’infanterie de Grenoble et sera  nommé Caporal.

    Il se marie en 1908, à Crest, avec VIGNON Marie Louise.

    Début 1909 le couple habite à Valence quartier Châteauvert puis de juin 1909 à 1915, Lyon.

    Gustave est réformé en 1912 par la Commission spéciale du Rhône pour fractures multiples et gène fonctionnelle de l’avant bras gauche.

    Le 23 février 1915, il est mobilisé et rejoint le 29ème Régiment d’Infanterie d’Autun.

    Le 29ème Régiment d’Infanterie qui se trouve alors dans la Meuse, à proximité de Commercy, reçoit le 15 mars 1915, un renfort de 73 hommes dont notre Gustave faisait certainement partie.

    Une citation du 29ème  Régiment d’Infanterie résume le parcours de Gustave

    « Excellent régiment qui, depuis le début de la campagne, s'est signalé en toutes circonstances : en 1914 et 1915, en forêt d'Apremont et Woëvre ; en 1916, aux Éparges ; en 1917, aux attaques en Champagne du massif de Moronvillers ; en fin d'avril à août 1918, dans la région de Montdidier, particulièrement les 9 juin, 19 juillet, 9 et 11 août. Vient de donner la preuve, pendant six mois de la plus belle endurance, en fournissant, du 30 mars au 12 octobre 1918, dans des conditions spécialement pénibles, des efforts continus, montrant les meilleures qualités offensives.

    Du 8 au 10 septembre, formant avant-garde de la division dans la région sud de Saint-Quentin, a réalisé une progression de 9 kilomètres en faisant tomber de forts points d'appui dans des conditions parfois très dures, puis, au cours d'une avance de 20 kilomètres effectuée par sa division jusqu'au 12 octobre, a exécuté de vigoureuses et brillantes attaques, particulièrement du 29 septembre au 2 octobre, où il a livré, à Urvillers, des combats acharnés qui lui ont valu, avec la prise de cette position très solidement fortifiée, la capture de trois cent cinquante prisonniers environ (de cinq régiments de deux divisions différentes) et d'un matériel important, dont treize minenwerfers, soixante-sept mitrailleuses, dix-huit mitraillettes et vingt et un fusils antitanks. »

     

    C’est dans cette journée de combat du 29 septembre que le caporal BRUNET Gustave, 38 ans, a été tué face à l’ennemi.

     

    Il est inhumé dans la nécropole nationale de Saint – Quentin dans l’Aisne. Tombe individuelle  2480.

     






    Nos poilus morts en 1918 (d)

    20/11/2018 07:23



    MOULIN Emmanuel Ferdinand, c’est le plus ancien des soldats de Eurre, il est né à Upie le 11 septembre 1872 et avait donc 46 ans quand il est décédé, des suites de ses blessures, à l’hôpital complémentaire 26 de Lyon.

    Fils de Pierre MOULIN et de Rosalie LONG, agriculteurs à Montmeyran, Il accomplit son service militaire au 14ème Régiment de Chasseurs à cheval de Valence de 1893 à 1896.

     Entre 1900 et 1906 il réside à Eurre quartier « le Colombier ». Il épouse Mélina Emma FAURE le 22 décembre 1908 à La Baume Cornillane. Un fils, Pierre Louis Emmanuel Adrien, naîtra le 27 juin 1915 à Eurre et celui-ci deviendra maire de la commune en 1964.

    Mobilisé le 6 août 1914, il est renvoyé dans ses foyers le 13 août et convoqué à nouveau le 14 novembre 1914. A 42 ans il rejoint alors le 54ème Régiment d’Artillerie de Campagne de LYON.

    Ce sera alors la Picardie à l’ouest de Péronne, puis en 1915 Montdidier et la Champagne avec les combats de Suippes et de Tahure.

    En 1916, il est sur Verdun où, le 18 mai, il est affecté au 10ème Régiment d’Artillerie à pieds, de Toulon, qui participe à la défense de cette place forte.

    Il est difficile, ensuite, de suivre le parcours d’Emmanuel, car les régiments d’artillerie à pieds travaillent pour la Division Militaire et se composent de nombreuses batteries disséminées au grès des tactiques de combat et surtout il nous manque un élément majeur : la batterie à laquelle Emmanuel appartenait.

     Le 1er septembre 1917, il est affecté  au 11ème Régiment d’Artillerie à pieds de Grenoble et Briançon et, comme deuxième canonnier servant il fait partie de la 105ème Batterie.

    14 mois plus tard, le 5 novembre 1918, il meurt des suites d’une maladie contactée en service commandé, à l’hôpital auxiliaire n°25, rue Bourgelat, dans le 2ème Arrondissement de Lyon. Cet établissement était un orphelinat de jeunes filles tenu par les Sœurs de Saint Vincent de Paul (œuvres des Messieurs) dont 100 lits étaient réservés en 1918, aux malades de la grippe espagnole.

    Son corps repose dans le caveau familial dans le cimetière de notre commune.

     






    Nos poilus morts en 1920

    20/11/2018 07:25



    RIGAUD Henri Ernest né le 3 avril 1892 à Eurre, fils d’Ernest Félix et de TOTIER Marie Eugénie Emilie, agriculteurs au quartier « le Colombier ».

    De la classe 1912, mais de santé précaire, il n’est incorporé, que par fait de guerre, le 7 septembre 1914 au 28ème Bataillon de Chasseurs à pieds de Barcelonnette.

    La commission de réforme de Grenoble du 15 juillet 1915 le dirige vers le Service Auxiliaire pour cause de rhumatisme articulaire aigu. Affectation confirmée par la commission de réforme de Vienne du 20 octobre 1915 qui l’envoie à la 14ème section de COA (Commis, Ouvriers, Administration) pour inaptitude aux zones armées.

    La commission de réforme de Vienne  confirme cette inaptitude  le 27 septembre 1917 pour rhumatisme articulaire chronique et bronchite et confirme son affectation le 30 novembre 1917.

    Reconnu inapte définitif à faire campagne par la même commission le 25 janvier 1918 il est muté au 6ème Régiment d’Artillerie de Campagne le 4 octobre 1918 puis mis en congés de démobilisation le 23 août 1919.

    Rentré dans ses foyers au quartier « le Colombier », il décède le 20 janvier 1920, il avait 28 ans.

    Son corps repose dans le caveau familial dans le cimetière de notre commune.

    Aujourd’hui, se termine le récit du parcourt de chacun des 31 enfants Eurrois tombés au champ d’honneur. Durant ces 4 années, j’ai voulu retracer le vécu des « Mort pour La France », pour leurs rendre hommage ainsi qu’à ceux qui en sont revenu. Pour que leur sacrifice ne sombre pas dans l’oublie … Pour que, quand devant le monument aux morts de la commune sont clamés leurs noms… L’image de leur enthousiasme, de leur abnégation, de leur peur, de leur courage, des souffrances endurées, du don de soi… Défile devant nos yeux, témoins passifs mais reconnaissants. Merci de votre attention et de votre patience. Jean Michel LEROUX 11 novembre 2018




    Exposition novembre 2018 a

    24/12/2018 11:18

    Exposition novembre 2018 a


    Exposition

    «  La vie des poilus Eurrois dans la tourmente de la guerre 1914-1918 ».

     

    Depuis de nombreuses années, j’effectue des recherches sur l’histoire de ma commune d’adoption. Tout naturellement, un intérêt s’est porté vers le monument qui trône à l’entrée du cimetière et sur les noms, inconnus pour moi qui viens du Pas de Calais, inscrits sur celui-ci.

    Ce fut d’abord trente noms, puis, au fil des recherches, une constatation s’imposa : il en manquait un. Cet oubli fut réparé quelques années plus tard, le 11 novembre 2011, par l’ajout du trente et unième nom sur le monument.

    Le devoir de mémoire permit aux enfants de la classe de cm2 de l’école primaire d’effectuer un travail sur les poilus avec l’aide de leur enseignant.

    Deux années plus tard, cet enseignant renouvela en effectuant la généalogie de ces poilus avec ses nouveaux élèves. Ces travaux ont été mis sur le site internet de Généanet sous le titre « poiluseurre ».

    Parallèlement, continuant mes recherches, j’intensifiais ce devoir de mémoire par des interventions lors des cérémonies commémoratives du 11 novembre.

    Avec les commémorations du centenaire de la première guerre mondiale, mon intervention se porta sur le parcourt de vie des poilus morts pour la France dans l’année en cours. Ainsi, recentrée sur le locale, la cérémonie prenait, aux yeux des citoyens Eurrois, une dimension plus sentimentale.

    Pour finaliser de façon plus concrète cette tranche de vie de notre commune et de ses habitants, je réalisais une exposition « Histoire des poilus Eurrois dans la tourmente de la guerre 1914-1918 ».

    Cette réalisation a été possible grâce au soutient de la municipalité, de la bibliothèque et de l’association « Les Amis du Temple d’Eurre ». Les Archives départementales l’ont étoffée par l’envoie de fichiers numériques de photographies composant une exposition sur « La Drôme dans la guerre 14-18 ». Avec l’aide d’amis et de membres de ma famille, nous avons collé des panneaux de carton sur lesquels nous avons dessiné puis coloré nos soldats. Les critères étaient les éléments d’identification trouvés sur les feuilles matricules de chacun. Ainsi, à partir de leur taille, de la couleur de leurs cheveux, de leurs yeux et de signes distinctifs, nous avons réalisé trente et une silhouettes, toutes différentes, avec les uniformes des régiments dans lequel chacun  a servi et a été abattu aux champs d’honneur.

    Avec ces objets prêtés par des particuliers, ces douilles d’obus travaillées, ces diplômes  avec les médailles, ces livres traitant du vécu de ces braves, ces documents plus intimes comme un télégramme annonçant le décès d’un soldat à l’hôpital militaire, ont donné une couleur plus sacrée à cette exposition.

    Complété par sa fiche du site « Mémoire des Hommes » et par un résumé de son parcours, chaque poilu, sorti de l’’anonyma, reprenait vie.

    L’exposition, visible le dimanche 11 novembre 2018 dans la salle des fêtes de Eurre, était transférée dès le lundi, dans le Temple pour recevoir le public de 15 h 30 à 19 h 00 et ce, jusqu’au 24 novembre.

     






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