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d'Urre et ... d'Eurre
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Catégorie : Depuis 1789

d'Urre et ... d'Eurre
VIP-Blog de atouteurre
leroux-bred-jm@orange.fr

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  • Créé le : 09/04/2010 09:14
    Modifié : 16/05/2025 17:26

    Garçon (75 ans)
    Origine : 26400 Eurre
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    du 14 mars au 20 juin 1790

    24/07/2017 06:04



    14 mars 1790 : serments de fidélité

    En ce dimanche soir du 14 mars 1790, à l’issue des vêpres, le drapeau de la Garde Nationale de la commune a été béni par le desservant Etienne FIERE.

    Puis, les hommes composant cette Garde Nationale  et les membres du Conseil municipal élus ont prêté serment.

    « Chacun d’eux a promis et juré de maintenir de tout son pouvoir la Constitution du royaume, d’être fidèle à la Nation, à la loy et au Roi et de bien remplir ses fonctions. »

    NERY Etienne a été élu secrétaire greffier de la municipalité et JEAN Joseph a été nommé trésorier chargé de faire la recette générale des impositions de la commune : Taille et autres formes portés par le Lançon, Vingtième, Corvée… Le tout moyennant la somme de 135 livres.

     

    25 mars 1790 :

    Jean Pierre SAYN maire et Joseph MOREL trésorier étaient par le passé,  péréquateurs,  chargé par le Lançon de répartir les taxes et impôts de la commune.  Vu leurs charges actuelles au sein de la municipalité, il faut en nommer deux autres.

    Joseph VIGIER et Antoine Monier ont été élu Péréquateurs.

     

    5 avril 1790 :

    La municipalité élabore un règlement de police. (Voir plus loin.)

    Elle nomme deux tambours qui apprendront à battre la caisse, ceci pour les deux compagnies de milice nationale qui se trouvent à Eurre.

    Louis LONG et … ?... MONTEL fils de Jacques sont volontaires. Ils suivront les cours dispensés par Monsieur BAYANS, seront  habillés et payés par la milice.

     

    3 juin 1790 :

    La municipalité se trouve confronté à un problème très grave : la disette.

    « Par les dolléances de divers particuliers de cette communauté se trouvent dans la plus grande détresse et nécessité par la rareté du grain et qu’il n’est rien de si urgent que de chercher un prompt secours sans quoi il est évidant qu’on ne pourra éviter le fléau de la famine en cette commune. » Tel est le rapport du procureur BERTRAND.

    Jean Pierre SAYN, maire, se propose de pourvoir incessamment à la nécessité qui se présente mais que comme le prix du grain se trouve exorbitant, il est impensable de le faire payer un tel prix et que son offre charitable sera à sa perte.

    Le conseil municipal délibère que le grain sera délivré au prix courant des villages circonvoisins et que la perte éprouvée par monsieur le maire sera imposée sur tous les contribuables.

     

    10 juin 1790 :

    La Garde Nationale ne peut exécuter correctement son service par défaut d’armes.

    Le conseil municipal envoie à St Etienne en forêt, le sieur BLACHE, maréchal  (Ferrand)  à Allex, pour acheter vingt solides fusils.

     

    20 juin 1790 :

    En vue d’envoyer à Paris, pour la fête de la Fédération, un contingent de la Garde Nationale, le maire de Crest adresse un courrier à la municipalité d’Eurre. Celle-ci envoie six hommes de sa garde pour la sélection qui aura lieu le 25 courant.

    Ont été choisi :

    Joseph JEAN, commandant

    Jean BADON, sergent

    Philibert VIGIER, caporal

    Antoine SIBEUD

    Charles LONG

    Antoine FAURE COSTE.






    Du 8 janvier au 2 juin 1791

    26/06/2019 11:24

    Du 8 janvier au 2 juin 1791


    Eurre carte d'assemblage cadastre 1811 (AD 26 cadastre) scan JM Leroux

     

    DU 8 JANVIER AU 2 JUIN 1791

    Du 8 novembre 1790 au 1er janvier 1791 et du 2 juin 1791 au 3 mars 1794, aucune délibération n’existe en archives. Seule la période comprise entre le 8 janvier et le 2 juin 1791 nous permet de découvrir les préoccupations des élus de la commune.

    Sur requête de madame ROSTAIN, épouse de Jean-Baptiste POINT, meunier de la commune, malgré 20 ans de mariage, celui-ci a une liaison avec la nommée BERTRAND veuve FONTAINE et a quitté le domicile conjugal, emportant vêtements et argent. Sur l’intervention du fermier de monsieur de VESC qui annonce que le sieur POINT doit 200 livres à son maître et du trésorier de la commune à qui il doit également les deniers royaux, la municipalité envoie deux gardes nationaux, Etienne de VENISE et Antoine FAURE-COSTE à sa recherche.

    Retrouvé à Romans, il sera ramené sous bonne garde au village. Monsieur de VESC conservera sa charrette et ses chevaux en paiement de sa créance. Quelques semaines plus tard, POINT portera l’affaire en justice et la commune devra justifier les actions entreprises à son encontre.

     

    Le 30 janvier, à l’issue de la messe, les officiers municipaux et les notables de la communauté d’Eurre se sont portés à l’église paroissiale pour recevoir les serments du curé FIERE Etienne et du vicaire ROZERON, conformément au décret de l’Assemblée Nationale du 26 décembre 1790. Procès verbal  a été dressé et tous ont signés  excepté : Claude MAILLET, Jean BRUNEL, Louis CHARLON, Pierre PEYROL, Antoine PRUNIER, Pierre RABOT, Charles LONG, tous illettrés.

     

    Suivant l’article 1er du titre second du décret de l’Assemblée Nationale sur la contribution foncière des 20 et 23 novembre, accepté par le Roi le 1er décembre 1790, les municipalités doivent faire un état nominatif des divisions du territoire de leur commune.

    « Pour nous conformer au susdit article et d’après les connaissances que nous avons de la consistance du territoire de notre communauté, avons divisé ce territoire en sections dont la première est connue sous le nom de la section A sous le non de La Condamine, la deuxième B sous le nom de La Maladière, la troisième C sous le nom de Lachaud, la quatrième D sous le nom des Calendres, la cinquième E sous le nom de Tracol et la sixième F sous le nom de Montchaud… »

    S’en suit la délimitation de chacune des sections et la destination des copies « …une copie d’icelle affichée à la porte du lieu ordinaire des séances de la municipalité et de l’église paroissiale, à ce que aucun des propriétaires et habitants de cette communauté ne puisse en prendre cause d’ignorance. »

     

    Ce 30 janvier 1791 rapport du sieur BERTRAND procureur qui a été délégué à Saint Paul Les Trois Châteaux pour obtenir les preuves de propriétés de monsieur de Vesc sur les Ramières. Il présente ainsi toutes les preuves dont une transaction de 1681.

     

    Assignation de monsieur MOURIER d’Eurre, curé de Montboucher, recteur de la chapelle Saint Eloi, de payer son impôt au rôle de taille.

    Notes : en 1791, le curé de la paroisse de Montboucher se trouve être Louis René d’URRE né le 17 juin 1704 à Montélimar, fils de Jacques d’URRE et de Jeanne de LATTIER. Quatrième et dernier enfant, il entre dans les ordres et rejoint les moines de l’abbaye de Cluny. Il devient prieur à la tête du Prieuré de St Marcel-les- Sauzet. Le 12 mars 1776, il remplace le capucin commis pour remplacer le curé décédé de l’église de Montboucher ; il signe d’Urre prieur.

    Le 2 mai 1776 il reçoit en charge la cure de cette paroisse et signe : d’Urre prieur curé.

    Il signe son dernier acte le 14 juillet 1791 et décède à Montboucher  le 7 septembre 1792 alors âgé de 78 ans.

    La chapelle Saint Eloi se trouvait sur le fond du prieuré St Pierre à Eurre et dépendait de l’abbaye de Cluny.

     

     

    11 MARS 1791

    Procès verbal du service funéraire fait dans l’église d’Eurre pour le « célèbre monsieur de MIRABAUX », l’un des plus distingués députés de l’Assemblée Nationale.

    « Pénétré d’une amère douleur de la grande perte que vient de faire l’Empire français ; Monsieur de MIRABAUX étoit son oracle, son ange tutellaire et l’invincible défenseur de sa liberté… ».

     

    28 MARS 1791

    Sur quatre pages de délibérations, divers procès verbaux correspondants à l’attribution d’un demi - arpent, mesure du Roy, de terrain pour servir de jardin à monsieur le curé FIERE Etienne. Ce jardin proche du presbytère vient du fond du prieuré, propriété de la commune au titre des biens communaux, dénommé « la grande Ribière ».

    « Confrontant en son entier du levant chemin d’Upie à Crest, du couchant le rif du Merdary, au nord terre et pré de Joseph JEAN et plus bas à Etienne MORIN et du midy un autre chemin viscinal sur lequel total le dit SAYN ay prélevé par mensuration la quantité de 672 toises et demi faisant le demi arpent royal adjugé par le second article pour le jardin dont il s’agit et tout de suite nous officiers municipaux y avons étably du levant au couchant les limites… »

    Note : ce terrain, propriété de l’évêché de Valence  a été vendu par maître COMBE-LABUISSIERE, notaire à Montoison, en 1977 à monsieur MOTHION  Lucien. Celui-ci y fit construire sa maison, visible du chemin des chutes.

    2 JUIN 1791

    Le Département autorise la commune à citer monsieur de VESC et autres particuliers pour obtenir la vuidange des Ramières. (voir  définition dans dictionnaire D. GODEFROY)

    NB : l’orthographe originale des textes trouvés dans les archives  a été respectée.

     






    Les bustes de Marianne à la mairie de Eurre 01

    22/01/2022 12:00

    Les bustes de Marianne à la mairie de Eurre 01


    Les bustes de Marianne de la commune de Eurre

     

    C'est la Convention, en 1792, qui a décidé de représenter la République sous les traits d'une femme coiffée du bonnet phrygien, emblème de la Liberté. Le surnom familier de Marianne lui a été donné à la même époque, dans le Languedoc d'abord, par la « vox populi ». Sans doute parce que ce prénom, formé du nom de la Vierge et de sa mère, était très répandu dans le petit peuple, au XVIIIe siècle, et qu'il convenait donc à la jeune République qui en était issue.
    La coutume d'installer un buste de Marianne dans les mairies remonte aux premières années de la Troisième République. Mais en 1871, pour donner du nouveau régime une image plus sage, le président Adolphe Thiers a interdit la représentation du bonnet révolutionnaire, considéré comme un « emblème séditieux ». C'est pourquoi les plus anciennes Mariannes de mairie sont simplement coiffées d'une couronne végétale composée d'épis de blé, de feuilles de chêne ou de rameaux d'olivier, parfois surmontée de l'étoile, symbole des Lumières. Le bonnet phrygien ne réapparaîtra qu'en 1879.
    Il n'y a jamais eu de buste officiel de la République. Chaque sculpteur est libre de représenter Marianne à sa façon et chaque maire est libre de choisir son modèle. Ainsi s'explique l'extraordinaire diversité des bustes de mairie. Récemment, la mode a voulu qu'on donne à Marianne les traits d'artistes célèbres, mais elle a eu bien d'autres visages, aimables ou sévères, et toujours anonymes, comme en témoigne une exposition à l’Assemblée Nationale.

     






    Les bustes de Marianne à la mairie de Eurre 02

    22/01/2022 12:02

    Les bustes de Marianne à la mairie de Eurre 02


    Article de presse parut dans le « Journal de Valence » du vendredi 6 avril 1877.

     L'article, assez bref, se trouve page 2, colonne 4.

     

    En effet, cet article relatait la mise en place le lundi 2 avril 1877 du buste de la République dans la mairie.

    il existe un deuxième buste plus ancien, qui correspond à l’article de presse en question. C’est le buste qui se trouve dans le bureau de monsieur le maire.

    Mais, après recherches dans les registres de délibérations du Conseil Municipal de la commune sur la période de 1875 à 1878, aucune mention n’y a été relevée.

     






    Les bustes de Marianne à la mairie de Eurre 03

    22/01/2022 12:06

    Les bustes de Marianne à la mairie de Eurre 03


     

    Ce modèle, assez répandu dans les communes françaises, est une sculpture d'Angelo Francia.

    Justin Ange Venance Francia, fils d'un doreur italien réfugié en France, naît à Rodez le 22 octobre 1833.
    Sculpteur dans un atelier à Paris (rue Rochechouart), il expose différents bustes en bronze et médaillons aux Salons de Paris, de 1867 à 1882.
    Domicilié 17 rue de Laval, Paris 9ème (où est retranscrit son acte de décès le 31 décembre 1884), il décède cependant à Saint-Maurice (Seine - Val-de-Marne) le 22 novembre 1884.

    Ce buste en plâtre est une réplique du modèle qu'Angelo Francia crée en 1875, à l'occasion de l'adoption de la Constitution de La  IIIème République.      (ne pas confondre cette création avec le buste au bonnet phrygien datant de 1879, qu'il réalise pour le concours de la ville de Paris).

     

    Le buste a été moulé par l'atelier des éditeurs parisiens Yves et Barret.u

    Ce buste à l'antique, de 88 centimètres de haut, présente plusieurs symboles allégoriques de la République : la jeune femme est coiffée d'une couronne végétale de feuilles de chêne (la force) et de laurier (la victoire), et une grande étoile ferme la couronne, pentagramme de l'harmonie universelle, symbolisant peut-être le rôle de guide de la République éclairant la Nation.
    A la base, les deux lettres RF (République Française) sont séparées par le faisceau des licteurs avec francisque, symbole antique romain représentant la puissance et exprimant sans doute ici l'autorité du pouvoir exécutif.

     

    u Yves et Barret (graveurs associés inventeurs d'un procédé de reproduction phototypographique)

     






    Les bustes de Marianne à la mairie de Eurre 04

    22/01/2022 12:10

    Les bustes de Marianne à la mairie de Eurre 04


    On peut y lire « Francia » et 1876 ainsi que le cachet des éditeurs YVES & BARRET.

    Ses mensurations sont 40 cm de haut, 23 cm de large et 14 cm de profondeur

     






    Les bustes de Marianne à la mairie de Eurre 05

    22/01/2022 12:12

    Les bustes de Marianne à la mairie de Eurre 05


    Le buste de Marianne de la Salle du Conseil

     

    Un autre buste de Marianne, plus récent, tout aussi représentatif et remarquable, trône dans la Salle du Conseil.

    Aucune mention n’a été trouvée dans les registres des délibérations du Conseil municipal de Eurre.

    Sans aucune signature ni marque particulière, il n’en est pas moins précieux.

    Le support ne correspond pas à ce buste mais  servait pour le buste précédent c'est-à-dire celui du bureau du maire.

    Elle fait 40 cm de hauteur, 26 de largeur et 19 de profondeur. 

     






    Les bustes de Marianne à la mairie de Eurre 06

    22/01/2022 12:16

    Les bustes de Marianne à la mairie de Eurre 06


    Buste de Marianne dans le bureau de monsieur le maire avant transformation de la mairie.

    Toutes les photographies sont de Jean Michel LEROUX. Novembre 2021.






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