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d'Urre et ... d'Eurre
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d'Urre et ... d'Eurre

VIP-Blog de atouteurre
leroux-bred-jm@orange.fr

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  • Créé le : 09/04/2010 09:14
    Modifié : 16/05/2025 17:26

    Garçon (75 ans)
    Origine : 26400 Eurre
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    Eglise Saint Apollinaire d'Eurre

    19/03/2021 11:29

    Eglise Saint Apollinaire d'Eurre


    Eglise St Apollinaire de la paroisse d'Eurre. Photo Jean Michel LEROUX.

     

    EURRE paroisse saint APOLLINAIRE

     

     

    «  Nous nous sommes mis sous la protection de l’Eglise, nos titres anciens prouvent que nous n’avons jamais hommagé notre berceau à personne. »

    C’est dans une lettre du 15 mars 1782 qu’un descendant de la famille des URRE, confirme que, de tout temps, Eurre a été mis sous la protection du saint évêque, patron de l’évêché.

    Dés le 12ème siècle, les seigneurs d’Urre ont rendu hommage au Comte Evêque de Valence. Dès cette époque une église existait à l’intérieur des remparts du village et servait de chapelle pour le château.

    En 1238, l’empereur du Saint Empire Romain Germanique, Frédéric II  avait accordé Eurre aux évêques de Valence.

    En 1253, le jour des nones (le 7) de septembre, dans un différent entre les deux coseigneurs GUINIS et GENTION d’URRE, où GUINIS prétendait que GENTION lui devait l’hommage, il fut établit par les chevaliers arbitres, que GENTION reconnaîtrait avoir fait hommage et fidélité à GUINIS, sauf la vassalité qu’il devait à l’église de Valence de qui la terre d’Eurre était mouvante, à la suite d’une mise sous la protection de saint APOLLINAIRE par les seigneurs de cette terre, glorieux de n’avoir jusque là relevé de personne.

    En 1266, la charte des franchises donnée par François d’Urre à ses sujets, a été écrite dans l’église Saint Apollinaire de Eurre.

     

    L’église actuelle, construite en 1612 comme l’indique la date gravée sur la pierre angulaire du linteau de la porte, a été rénovée de nombreuses fois. Son entrée de style provençal, présente deux demi-colonnes tronconiques supportant un fronton triangulaire.

    En 1645, la sacristie d’Eurre est réunie au Prieuré. Les chapelles Saint Sauveur, Notre Dame et Saint Claude sont mentionnées pour mémoire car elles ne paient plus guère depuis 1567.

    L’état actuel de l’extérieur de l’église provient de la rénovation de l’édifice par la municipalité en 2007. La toiture, elle, a été refaite quelques années plus tôt, en même temps que le balancier support de cloche.

    A l’intérieur, l’entrée  avec la tribune sur piliers et l’oculus qui nous montre un évêque dans son vitrail : saint Apollinaire. La corde qui coulisse dans son logement permet de faire sonner manuellement la grosse cloche.

     

    L’aspect intérieur de l’église lui a été donné dans les années 1966/67, suite au concile de Vatican 2, sous l’impulsion du père ICARD alors enseignant au Collège St Louis de Crest et prêtre de la paroisse. Les paroissiens ont œuvré à la transformation, mais ayant enlevé les anciennes tommettes, ils ont découvert une multitude d’ossements qu’ils se sont empressés, par crainte d’une action de fouille par les services archéologiques et par ignorance, de rassembler et d’enterrer sous le nouveau baptistère à l’entrée de la nef.

    Jusqu’en 1699, les enterrements se faisaient, soit dans l’église St Apollinaire, soit dans le cimetière du Prieuré St Pierre d’Eurre. De 1699 à 1751 dans le cimetière de l’église et après 1751 dans le cimetière de la paroisse. Le roi Louis XVI par son édit du 10 mars 1776, interdit d’enterrer les morts dans les églises ou trop près des habitations.

    Dans le même esprit, un accès à une supposée crypte sous le cœur a été rebouché, empêchant toutes futures investigations. (Témoignage d’un enfant de cœur du moment). Mais, le sous sol du cœur et de la pièce derrière le rideau, est en fait une « borie » qui servait pour le café- épicerie qui se trouvait  dans la grande rue et qui appartenait, au début du 20ème siècle, à la famille MOUNIER –GENCEL.

    Tous les ornements intérieurs de l’époque ont été enlevés et ont disparu, soit cassés et mis à la décharge, soit mis à l’abri  « motus et bouches cousues ».

    Seule la plaque de marbre frontal de l’ancien autel a été retrouvée dans les caves de l’ancien presbytère et installée au fond du cœur. Les tableaux (sans leur cadre en bois doré) représentant le chemin de croix ont été retrouvés dans le grenier et réinstallés. Dans la pièce derrière le cœur, un confessionnal en bois massif a été conservé.

    Les vitraux qui éclairent la nef, surtout dans la partie sud, sont du 17ème siècle, mais certains ont été remplacé à l’identique par le prêtre Guilhem entre 1850 et 1878 comme l’atteste l’inventaire des biens de l’église exécuté le 15 mars 1905 conformément aux lois de séparation de l’Eglise et de l’Etat.

    Une Vierge d’assomption, en bois polychrome doré (mais bien vermoulue), a remplacé l’autel à Marie.

    Le tableau du 17ème siècle, en très mauvais état, installé dans le cœur, représentant Jésus en croix avec Marie la mère de Jésus, Marie Madeleine la Magdaléenne et Saint Jean l’évangéliste se trouvait auparavant, coincé dans des encoches prévues pour le maintenir, dans la pièce derrière le cœur, qui semble être, la partie de l’ancienne église réservée à la famille seigneuriale.

    La porte et l’escalier ont été réhabilités et rendus plus fonctionnel avec une rambarde en fer forgé.

    La petite fenêtre, coté sud, a été murée courant la première moitié du 20ème siècle afin de satisfaire le mécontentement à la fois des clients du café qui se trouvait derrière pour ne plus entendre les chants des offices et à la fois par les paroissiens en réunion dans cette partie de l’église pour ne plus entendre leurs propos choquants.

     

    La sacristie actuelle est une pièce qui a été rajoutée dans la deuxième moitié du 20ème siècle par achat et découpe d’un immeuble de la Grand’rue. On y trouve tous les instruments nécessaires aux offices et un objet digne d’attention particulière : un fer à hosties (voir photo).On trouve également deux reliquaires assez anciens l’un contenant un morceau d’os de Ste Jeanne de Chantal, l’autre un fragment de la vraie croix.

     

    De 1664, année où commencent les premières pages du registre des baptêmes mariages et sépultures, à nos jours, on trouve la marque du passage de 32 prêtres, curés de la paroisse.

    Le 20 janvier 1685 a lieu, à la demande des paroissiens et du prêtre AMORIC et sous l’autorisation de l’évêque et comte Daniel de COSNAC l’installation de l’archiconfrérie du Saint Sacrement de l’autel (confrérie de pénitents blancs). Confrérie qui fut confirmée et renouvelée lors de la semaine de mission de 1747 par l’évêque de Valence Alexandre MILON. Renouvellement également en 1846 par l’évêque Pierre CHATROUSSE et entrées régulières de pénitents de 1864 à 1881. C’est à l’approche du 20ème siècle que celle-ci fut abandonnée.

     

    L’église avec sa tribune, offrant un espace suffisant, servait de salle de réunion pour les différentes assemblées des personnes les plus aisées qui dirigeaient la commune et c’est dans l’église que fut  élu le premier maire  en 1793. C’est également dans son enceinte que les maires et adjoints prêtaient serments après leurs élections.

     

    Entre le presbytère et l’église, une placette qui n’existe que depuis 1857, date à laquelle la municipalité fit abattre une maison. Devant la porte de l’église, il y avait une écurie avec toutes les nuisances (odeur, bruit). Cette démolition permit la construction du clocher actuel car, auparavant, le campanile et les cloches reposaient sur un bâti en bois. Au dessus du clocher repose un campanile en fer forgé, support de trois cloches plus petites, lui-même terminé par une croix dont la pointe en forme de fleur à quatre pétales est surmonté d’une bannière ou drapeau.

    Il manque une cloche ! En effet, celle-ci a été emmenée à Valence en 1793 par Augustin du Vaure, alors fabricien de la paroisse mais aussi conseiller municipal.  «  La Patrie est en danger », il faut confectionner des armes avec des métaux fondus, que chacun doit apporter pour contribuer à l’effort de guerre. La commune étant très pauvre, c’est donc la plus petite, pesant 5 livres soit 2.5 kg, qui  a été apporté en prétextant qu’elle était la seule richesse de la commune. (Archives départementales de Valence, série         ).

    En face de l'église se trouve l'ancien bâtiment de la cure Depuis la Révolution de 1789, il servait de presbytère. Il a été vendu il y quelques années, suite aux réformes du diocèse et au redécoupage des paroisses. Linteau de porte très abimé.

     

    Dans le  clocher, une grosse cloche  sur laquelle est gravé un texte  et deux  ornements religieux, un crucifie et une madone. Cette grosse cloche, fabriquée en 1671 a été refondue en 1845.

    X  PATER NOSTER QUI ES IN COELIS SANCTIFICATUR NOMEN TUUM ADVENIAT REGINUM TUUM ETC SED  LIBERA

    X  NOS A MALO AMEN. DE JESUS CHRISTI L'AN 1671 FUT FONDU SOUS LE NOM DE NOBLE GABRIEL ET DE Ste

    X  MARIE D'EURRE. CETTE CLOCHE REFONDUE EN MARS 1845.  GREGOIRE VI PAPE. PIERRE CHATROUSSE EVEQUE DE

    X  VALENCE. JEAN ANDRE ROUX CURE D'EURRE. PIERRE AUGUSTAIN DUVAURE PARRAIN ET Dle VICTOIRE DUVAURE MARRAINE

    X  J Pre BARRACAT. AIME MOREL. Pre ANDRE VINET ET JOSEPH VIGIER FABRICIENS. IMBERT CLERE SONNEUR. LOUIS PHILIPPE

    X  ROI DES FRANÇAIS.

    Noble Gabriel ; il s’agit de Gabriel d’Urre de Brette, seigneur de Saint-Romain et le seigneur du lieu d’Eurre, chevalier en 1676 de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem (ordre de Malte).

    Marie d’Eurre : Sœur de Gabriel et fille de Jean d’Urre de Brette, elle va se marier avec Augustin de Vesc et faire passer ainsi la seigneurie d’Eurre à la famille de Vesc.

    Pierre Augustin DUVAURE et Victoire DUVAURE sont frère et sœur. Lui est Conseiller municipal et fabricien et elle, elle est rentière et donatrice aux bonnes œuvres.

     

    Sous le vocable de Saint Apollinaire, patron du diocèse

     

    La Gaule était alors la proie des invasions. Les Huns, les Alains, les Goths, les Wisigoths, les Burgondes, les Francs voulaient la dominer. Choisi par les évêques de la province de Vienne pour devenir évêque de Valence, il affronta les Burgondes alors ariens et rétablit la foi catholique dans son diocèse, à l'époque où saint Rémi convertissait les Francs.

     

    Apollinaire est né vers 453 et probablement à Vienne dont son père, le sénateur Hésychius, devait devenir l’évêque après la mort de saint Mamert et aura pour successeur son fils cadet Avit.
    La famille était originaire d’Auvergne et apparentée à saint Sidoine Apollinaire, évêque de Clermont.
    Evêque de Valence, avant 492, Apollinaire participe au concile d’Epaone en 517 et peu après à celui de Lyon.
    Certaines décisions prises alors indisposèrent le roi Sigismond.
    Apollinaire aurait été exilé quelque temps. C’est lui qui obtint de son frère Avit la publication de ses poèmes ; l’un d’eux, écrit pour leur sœur Fustine, célèbre la beauté de la virginité.
    Saint Apollinaire eut à défendre l’authentique foi de l’Eglise en la parfaite divinité du Christ alors que des séquelles de l’arianisme troublaient les esprits.
    Le temps ne devait pas entamer sa réputation de sainteté.
    Au XIème siècle, son corps fut transporté dans la nouvelle cathédrale qui finit par porter son nom, bien qu’il n’en soit pas le titulaire.
    Ses reliques ont été dispersées par les calvinistes en 1562-1567.
    Saint Apollinaire a été reconnu comme le patron du nouveau diocèse de Valence constitué après la Révolution.

     






    Le château d'EURRE

    11/04/2021 11:28

    Le château d'EURRE


    Façade Sud-Est du château : photo Jean Michel LEROUX  2013

     

    Le château d’URRE

     

    C’est au sommet d’une colline, sur les ruines d’un ancien magasin cellier romain (horréum), que les habitants d’Horréa, devenu Urre, construisirent une maison forte capable de les protéger des envahisseurs et vandales  qui ravageaient la contrée.

    Du bois des nombreuses forêts qui couvrent les collines alentour, ils firent une forteresse qui très vite s’avéra insuffisante.

    Après l’an 1 000, un seigneur d’Urre fit construire un château fort en pierre, avec des tours rondes, un accès difficile vers la basse cour, une entrée avec bretèche. Un donjon où vivait sa famille fut élevé vers le sud et donnait sur une cour intérieure qui desservait plusieurs bâtiments  utilitaires où logeait une garnison d’une vingtaine d’hommes, voir plus, prête à défendre les lieux et ses occupants.

    Un puits profond alimentait en eau l’ensemble des habitants de la forteresse.

    Le sommet du donjon permettait la vue directe sur les châteaux voisins de Crest, Vaunaveys, Chabrillan, Grâne, Allex et Montoison.

    En échange de sa protection, les paysans, les artisans et autres manants furent invités à s’établir sur les flancs de cette colline, adossés aux hautes murailles du château et derrière les énormes remparts qui ceinturaient la base de celle-ci. Une porte  donnant sur le chemin qui mène à Crest (c’est le chasteron) permettait d’y entrer. Les maisons furent construites en s’adossant aux murs du rempart et de chaque côté de la rue principale. Eurre, village perché, était né.

    Les remparts vont protéger le village  des pillards et des routiers (on parle des écorcheurs et des grandes compagnies) vers 1330-1350 puis pendant les guerres de religion de 1562 à 1584.

    Une église qui servait aussi de chapelle pour le seigneur et sa famille, fut construite au centre de ce village médiéval.

    En 1266, une charte de libertés fut accordée par le seigneur François d’URRE à ses sujets. Hormis de nombreux points.

    …« Pour tous les autres usages, bans, actions, justices, domaines, mutations, plaits, investitures et pour les autres droits, fours, moulins, chasses, clôtures, rondes, guets et gardes, réparation et construction d’édifices, jouissances diverses, secours en armes ou sans armes à nos amis et à nos alliés, envoi de messagers en toute occurrence et en tout lieu, nous conservons nos droits seigneuriaux. »…

    D’ abord défensif, ce château est devenu résidentiel depuis l’apparition des armes à feu et des canons. Vers 1525, Germain d’Urre dit « le capitaine Mollans » revenant des guerres d’Italie, fît d’importantes transformations en démolissant le donjon pour en faire une chapelle et en agrandissant sa façade au sud dans le style Renaissance que nous lui voyons encore aujourd’hui.

    Pendant les guerres de religions, l’édifice ne subit que peu de dommages. Louis XIII et Richelieu firent abaisser ses tours de défense et démanteler les remparts extérieurs dont on peut voir quelques vestiges du coté de l’école.

     

    Le 16 juillet 1675, Marie d’URRE épousa Claude Augustin de VESC et la seigneurie d’Eurre passa ainsi aux de Vesc.

     

    Après  la Révolution, le seigneur Augustin de Vesc s’étant enfuit, il fut vendu comme bien national.

    Revendu de nombreuses fois, il connut l’alternance des périodes d’occupation et d’abandon. Les Sœurs de St Joseph de Lyon occupèrent la partie dite du vieux château. Les parents de monsieur Gaston Deferre, maire de Marseille, venaient souvent passer leurs vacances d’été en leur château d’Eurre… Après la seconde guerre mondiale, de nombreux propriétaires se succédèrent.

     

    Toujours propriété privée, le château ne se visite pas mais reste le bâtiment emblématique de notre commune … qui nous fait… rêver.

     

     

     






    14/02/2024 17:35



    Propriétaires successifs du château d’EURRE

     

    Construit vers l’an 1000 par le seigneur d’Urre sur les ruines du magasin cellier de l’occupation romaine. Château fort avec remparts et donjon, tours de garde et porte d’entrée à mâchicoulis.

    Un deuxième rempart extérieur a permit l’installation de maisons qui ont formé le village et une église a été construite.

    Plus tard, Germain d’Urre, revenant des guerres d’Italie avec François 1er, fait démolir le donjon et aménage la façade en style Renaissance vers 1525. Il installe une chapelle intérieure donnant sur la cour.

    Les guerres de religions sévissent et la façade est quelque peu entaillée par des boulets de canon. Louis XIII et Richelieu font abaisser les tours et les remparts extérieurs sont détruits. Subsistent néanmoins, d’énormes morceaux de ces murailles, en face de l’école et vers la fontaine des buis.

     

    En 1675, la dernière descendante des Urre, Marie d’Urre, épouse Claude Augustin de VESC qui devient seigneur de EURRE.

     

    A la Révolution de 1789, le seigneur Joseph Pierre Gabriel Claude Augustin de VESC et son épouse Marie Josèphe des Leusse des Côtes émigrent vers Genève et tous leurs biens sont confisqués.

     

    b²a

     

    Des années difficiles amènent la municipalité en place à vendre les biens Nationaux et le château est vendu aux enchères à un fournisseur aux Armées.

     

    Mademoiselle COURTOIS Françoise, rentière de Lyon, devient acquéreur du château et d’autres biens (dont la maison qui servit ensuite d’école de filles) et vers 1823, en laisse la jouissance aux Sœurs de Saint Joseph de Lyon qui établissent une école dans le village.

    Sœur MUGUET Reine, religieuse l’achète en indivis avec d’autres religieuses le 31 octobre et 15 novembre 1842 chez maître  SERLODY  notaire à Lyon.

     

    La Congrégation des Sœurs de St Joseph de Lyon en deviennent propriétaire par acte notarié du  25 mai 1870   chez maître  BOFFARD notaire à Lyon.

     

    GRIMAUD Joseph Antoine, natif de Crest et résidant à Eurre, fermier à « la potière », achète le château le 21 mai 1927 chez maître BOVET notaire à Crest.

    A sa mort et celle de son épouse, les biens sont vendus pour accomplir la succession revenant à ses trois héritiers. Le château est vendu aux enchères.

     

    A la suite d’une surenchère, monsieur DEFERRE Paul Aimé, docteur en droit, de Marseille, en devient propriétaire le 17 juillet 1943, chez maître ESTOUR, notaire à Crest.

    Le père de Gaston, futur maire de Marseille, restera propriétaire jusqu’en 1950.

     

    Monsieur FERNANDEZ Arthur Georges, chirurgien dentiste, achète le château le 20 octobre 1950 chez maître BLANC, notaire à Marseille.

    M. CAMARROQUE Charles, entrepreneur, en devient propriétaire le 28 mars 1963 au prix de 35.000 Francs, chez maître MARTARESCHE, notaire à Crest.

    Aidé par Amédée DELHOMME, il va entreprendre des travaux de rénovation, faisant appel à des artisans locaux de renom pour des tentures (SARTRE) et de la peinture (PINET).

     

    Achat par M. et Mme PANGON le 17 novembre 1976 au prix de 1.200.000 Francs. Mais en 1981 le château est vide et attend un repreneur.

     

    Ce sera la famille  CAMBRILLAT en 1984

     

    Puis  M. et Mme VANDEL, ancien notaire dans le département de l’Ain, le 14 décembre 1999 au prix de 3.480.000 Francs

    2024 ........... le château est en vente.....






    14/02/2024 18:12



    Eurre : le village et son château (privé, ne se visite pas)

    photo Jean Michel LEROUX






    15/02/2024 21:08



    Quelques notes sur Gaston DEFERRE


     

    QueGaston Defferre naît dans une famille protestante cévenole, au mas de Bony, demeure construite par son grand-père Pierre Causse.

    Il est le second enfant de Paul Defferre (1882-1961), avoué à Nîmes, et de Suzanne Causse (1882-1971), qui ont eu trois autres enfants : Marie-LouiseN 1, née en 1908, Monique, née en 1912, et Jacques en 19141.

    Sa mère se charge de son éducation avant qu'il n'aille poursuivre ses études secondaires au lycée Alphonse-Daudet de Nîmes.

    Gaston Defferre découvre l'Afrique lorsqu'il se rend avec sa famille à Dakar, où son père a ouvert un bureau. En 1922, avec sa mère, il rentre en métropole. Après des études de droit à la faculté d'Aix-en-Provence, il s'inscrit comme avocat au barreau de Marseille en 1931. En 1933, il devient militant socialiste et adhère à la 10e section de la SFIO de la ville. Cette période est politiquement très agitée. Simon Sabiani, premier adjoint du maire Georges Ribot(1931-1935), incarne le basculement d'une partie de la gauche vers la droite extrême et, en raison de ses relations avec François Spirito et Paul Carbone, la confusion entre la politique et les affaires de droit commun. Les affrontements politiques culminent aux élections cantonales de 1934 avec la montée du Parti communiste, emmené par Jean Cristofol et François Billoux, puis aux municipales de 1935, remportées par le candidat socialiste Henri Tasso, qui devient maire.

    Pendant cette époque troublée, Gaston Defferre n'apparaît pas publiquement.

    Le 13 septembre 1935, il épouse Andrée Aboulker (1912-1993), médecin, issue d'une famille d'Alger, cousine (et future épouse) de José Aboulker, chirurgien qui s'illustre dans la libération de l'Algérie en 1942.

     






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